Déjà locataire de la rue de Valois, elle garde ses responsabilités au sein du gouvernement Barnier.
Rachida Dati reste ainsi ministre de la Culture, après avoir été nommée lors du précédent remaniement, en janvier, sous Gabriel Attal, malgré sa mise en examen en 2021 pour « corruption passive ». En arrivant rue de Valois, elle s’était alors fixée comme priorité l’accès à la culture pour tous, « notamment pour les plus démunis » et dans les territoires ruraux.
Pour le cinéma, elle avait annoncé à Cannes un grand plan de diffusion, qui s’est traduit notamment par de nouvelles aides pour les cinémas itinérants, puis le programme « Ambassadeurs jeunes du cinéma », dont les lauréats ont été annoncés il y a dix jours. Elle a aussi poursuivi le projet de réforme de l’audiovisuel public, souhaitant rapidement une une gouvernance unique – pour, à terme, fusionner radio et télévision publique – et souhaité intensifier le combat contre les violences dans la culture. Pour rappel, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin, les travaux de l’ensemble de ses commissions d’enquête avaient dû être arrêtés, dont celui autour des VHSS, mis en place suite aux révélations de Judith Godrèche.
Rachida Dati est aussi maire du 7e arrondissement de Paris, et a été Garde des Sceaux au sein des gouvernements Fillon 1 et 2 (2007-2009), sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Son ministère actuel travaille sur un budget 2025 quasiment identique à celui de cette année, à savoir 4,4 milliards d’euros, soit une baisse de 2 % compte tenu de l’inflation. Les récents « dérapages » des comptes de l’État pointés par la commission des finances pourraient néanmoins avoir des répercussions sur cette enveloppe budgétaire.
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