La dissolution de l’Assemblée nationale entraîne naturellement l’arrêt des travaux de l’ensemble de ses commissions d’enquête, dont celle dédiée aux violences commises dans les secteurs culturels et créatifs. Mais le combat continue.
La création de la commission d’enquête sur les violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité venait à peine d’être actée le 2 mai dernier. 70 personnes avaient déjà été entendues lors des 35 heures d’auditions qui ont été réalisées depuis le début de ses travaux, le 22 mai.
« La commission d’enquête n’est pas mise en pause momentanément, elle cesse d’exister purement et simplement », a indiqué, le 9 juin, le communiqué de la rapporteure Francesca Pasquini, soulignant qu’elle ne pourra « malheureusement pas reprendre son cours (…) lors de la prochaine législature ».
Remerciant l’ensemble des personnes ayant contribué aux travaux de la commission, la députée membre du groupe écologiste-Nupes estime toutefois que ces derniers ont permis d’identifier des solutions pour mettre fin aux violences : « interdiction de la nudité dans les castings, extension de l’obligation de recourir à un responsable enfant, obligation de proposer la présence d’une coordinatrice d’intimité, imprescriptibilité des violences sexuelles, etc. », liste la rapporteure.
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