L’accord sur la chronologie des médias mis en signature

©Montage Boxoffice Pro

La ministre de la Culture annonce que l’accord, soumis aujourd’hui aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, s’inscrit dans la continuité de celui de 2022.

« Madame Rachida Dati, ministre de la Culture, se réjouit de la mise en signature, à compter de ce jour, de l’accord interprofessionnel pour la chronologie des médias, négocié par la filière sous l’égide du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). »

Pour rappel, l’accord signé en 2022, qui fixe le cadre général des différentes fenêtres de diffusion des films, valait pour une durée de trois ans et arrive à son terme le 9 février 2025. Selon la Ministre, l’accord de 2022 « a fait la preuve de sa grande pertinence », en préservant la fenêtre réservée aux salles de cinéma, tout en permettant « d’intégrer pleinement les plateformes étrangères à notre écosystème, où elles investissent une part significative de leur chiffre d’affaires dans la production nationale ».

Ainsi le nouvel accord « s’inscrit dans la continuité de l’actuelle chronologie », sans être un cadre figé, « puisque ses modalités permettront, de façon dynamique, de faire évoluer les positions des différents diffuseurs en fonction de l’évolution de leurs engagements en faveur du cinéma français ».

À lire aussi │Un avenant à la chronologie des médias sur la coexploitation télé/plateforme

On sait en effet que Disney+ souhaite investir davantage dans la production française et pourrait signer un accord avec le cinéma, comme Netflix l’avait fait en 2022, mais en visant une fenêtre plus avancée. Canal+, de son côté, devrait signer l’accord général, mais pourrait revoir ses engagements, comme allait l’évoquer Maxime Saada le lendemain au Sénat. Reste à savoir combien d’acteurs et d’organisations représentatives signeront l’accord général, pour qu’il puisse être étendu à tous, y compris aux non-signataires. 

En attendant de connaître le positionnement de chacun, Rachida Dati se « félicite des discussions en cours entre les organisations représentatives du cinéma et différents diffuseurs et souhaite leur aboutissement dans les meilleurs délais ». Elle « appelle par ailleurs tous les autres diffuseurs potentiellement concernés à s’associer à ces discussions qui posent un cadre général de régulation pertinent. »

À lire aussi │ L’Arcom et le CNC dressent un bilan positif du décret Smad

©Montage Boxoffice Pro

Les News