Dans un communiqué de presse, le syndicat de distributeurs indépendants alerte sur les dérives de cette publicité télévisée, qui a été étendue aux livres.
En expérimentation depuis 2020, la publicité du cinéma à la télévision a été pérennisée le 6 avril dernier et autorisée pour les livres pendant deux ans. Une décision qui, d’après les Distributeurs indépendants réunis européens, « ne profite qu’à une très petite minorité de titres, ceux qui bénéficient d’une pré-notoriété forte et disposent des moyens financiers que ce type de promotion requière ». Alors que la distribution indépendante traverse une période de tension, avec notamment les arrêts de Rezo Films et d’Urban Distribution, « le marché de l’exploitation cinématographique atteint depuis 2022 des niveaux inédits de concentration : en termes d’exposition des œuvres, en termes d’entrées, en termes de recettes ».
Et selon le Dire, « la publicité pour le cinéma à la télévision a fortement contribué à une concentration de la visibilité, de l’exposition et des entrées. »
Ainsi, le syndicat se lie à l’édition littéraire pour alerter « les pouvoirs publics sur le caractère intrinsèquement et indiscutablement anti-diversité de la publicité télévisée pour les secteurs culturels que sont le cinéma et l’édition littéraire, et plus particulièrement pour les acteurs indépendants de ces secteurs ».
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