Wonder Woman 1984 sortira simultanément sur HBO Max et dans les salles américaines

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[Mis à jour à 16h25] Warner annonce que le blockbuster tant attendu sortira le 25 décembre aux États-Unis, précédé d’une sortie le 16 décembre dans certains territoires, dont la France.  

C’est une grande bonne nouvelle, mais aussi un nouveau séisme qui secoue l’industrie américaine et avec elle l’ensemble du cinéma mondial. Dernière grosse production encore datée pour une sortie salle cette fin d’année, Wonder Woman 1984 de Patty Jenkins va connaître un lancement inédit : en plus d’une sortie dans les salles américaines, le blockbuster sera disponible simultanément sur HBO Max pendant un mois, sans aucun surcoût. Partout ailleurs dans le monde, dans les pays où la plateforme n’est pas disponible et où la situation le permet, le film sortira dès le 16 décembre, notamment dans les salles françaises comme vient de le confirmer Warner Bros France. « Sous réserve, bien entendu, qu’il se confirme que les cinémas soient ouverts à cette date », précise le distributeur, mais qui n’en donne pas moins un nouveau signe réjouissant des annonces à venir sur la date de réouverture des nos salles !

Plusieurs facteurs ont poussé le studio à opter pour cette décision de sortie salle et SVOD simultanée outre-Atlantique. La situation liée à la pandémie d’abord, mais aussi « notre croyance en l’expérience en salle et donc l’importance des exploitants, notre mission d’être des partenaires solidaires de Patty Jenkins, Gal Gadot, le producteur Chuck Roven et toute l’équipe du film, et enfin les fans, qui doivent être le point de départ et d’arrivée de ce genre de décision », a précisé Jason Kilar, CEO de Warner Media, dans un communiqué. « Nous vivons, bien sûr, une période inédite », a-t-il déclaré, évoquant un « patchwork »  de réglementations et, de considérations géographiques. « Nous pensons que cette décision apportera plusieurs avantages. Le premier et le plus important est pour les spectateurs auxquels nous offrons un choix sans précédent dès le premier jour. Le deuxième avantage est pour les exploitants, en leur fournissant un film très attendu à une période-clé durant laquelle ils prendront toutes les précautions nécessaires pour leurs opérations. »  Pour rappel, l’ensemble du parc cinématographique n’est pas encore ouvert sur le territoire américain. 

Cette nouvelle s’inscrit dans la suite de plusieurs opérations venues chambouler la logique de sortie des films aux États-Unis. En juillet, l’exploitant leader dans le monde, AMC, avait surpris son monde en officialisant un accord avec Universal pour l’exploitation des titres du studio sur une fenêtre raccourcie, deal intervenu alors que les deux groupes s’étaient opposés sur le cas Trolls 2. Il y a une semaine, Cinemark, troisième circuit américain, officialisait à son tour un partenariat avec Universal pour la sortie des films du studio sur une fenêtre dynamique. Plus que jamais, l’exploitation américaine doit faire face à des changements de paradigme.

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