Quatre projets maghrébins sélectionnés aux Cinemed Meetings

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Coup de projecteur sur les projets algériens et tunisiens qui seront présentés lors des journées professionnelles du Festival de cinéma méditerranéen de Montpellier, du 24 au 27 octobre.

14 projets ont été sélectionnés au dispositif de la Bourse d’aide au développement, qui revient pour une 33e année en 2023. L’enjeu est une bourse de 8 000 € attribuée par le CNC ; une de 4 000 € attribuée par la Région Occitanie ; ainsi que de résidences d’écriture et des dotations techniques de Titra Film, French Kiss et Saraband.

On retiendra d’abord le projet de la réalisatrice tunisienne Sarra Abidi, Le Malentendu, produit par Synergy Productions, qui suit Fatma, une institutrice en début de carrière, affectée dans une école rurale avec une majorité d’élèves sourds-muets alors qu’elle ne connaît pas la langue des signes, et dont la vie bascule lorsqu’un des élèves disparaît.

Mimouna est le projet de la réalisatrice (et journaliste) algérienne Amel Blidi, centré sur deux jeunes en fuite suite à une bagarre qui a mal tourné, la musique pour seul bagage, afin d’échapper aux représailles.

Enfin, Le Secret des sables est la coproduction franco-algérienne du réalisateur Tahar Kessi, produite par Les Ménines. Le film relate l’histoire de Boualem qui, à la recherche de réponses sur de mystérieuses disparitions, est sujet à d’inexplicables épisodes d’amnésie et entame un périple à travers le désert algérien.

Les 14 projets sélectionnés à la Bourse d’aide au développement : 

  • Le Corbillard du bonheur de Wissam Al Jafari (Palestine)
  • Fatih d’Onur Yagiz (Turquie/France)
  • Le Joueur de Nitzan Rozen (Israël)
  • Justine nulle part de Lucie Anton (France)
  • Le Malentendu de Sarra Abidi (Tunisie)
  • Milah d’Amos Holzman (Israël)
  • Mimouna d’Amel Blidi (Algérie)
  • La mort ne m’aura pas vivant de Katia Saleh (Liban/France)
  • Ne dormons pas tôt d’Aytaç Uzun (Turquie/Croatie/Bulgarie)
  • Le Secret des sables de Tahar Kessi (France/Algérie)
  • Le Soleil a tout vu de Wissam Tanios (Liban)
  • Sottoterra de Mohamed Hossameldin (Italie/France)
  • The First Daughter d’Arnaud Khayadjanian (France/Arménie)
  • Weedestine de Saïd Zagha (Palestine/Jordanie/Suède)

Par ailleurs, les rencontres professionnelles Cinemed & Aflamuna reviennent pour une deuxième édition, durant laquelle cinéastes et producteurs émergents du monde arabe bénéficient d’accompagnements d’experts et rencontrent des partenaires français potentiels.

Parmi les 10 projets qui seront au cœur de ces rencontres, le réalisateur tunisien Sami Tlili présentera Garde baissée, une production Propaganda. Le voyage compliqué d’un champion du monde de boxe qui, fraîchement sacré, participe à une cérémonie en son honneur dans son village natal.

Les projets retenus pour “Cinemed & Aflamuna” :

  • Ayin hara de Yasir Kareem (Irak/Italie)
  • Edition 96 d’Ahmad Naboulsi (Liban)
  • Garde baissée de Sami Tlili (Tunisie/France/Égypte)
  • House Number 7 de Rama Abdi (Syrie)
  • My Mother & I de Dilpak Majeed (Irak/Égypte)
  • Rainbows Don’t Last Long de Mayye Zayed (Égypte)
  • Shaken d’Alhasan Yousef (Belgique/Syrie)
  • Souraya mon amour de Nicolas Khoury (Liban)
  • The Land Beyond de Nadine Salib (Égypte)
  • Ya Balady de Dessil Mekhtigian (Égypte/France)
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