Il aura fallu attendre la 20e édition du Festival international du film de Marrakech, qui s’est clôturé samedi 2 décembre, pour voir un film marocain lauréat de l’Étoile d’or.
Déjà primé à Cannes (prix de la mise en scène Un Certain Regard, Œil d’or du documentaire), candidat marocain à l’Oscar du meilleur film international, La Mère de tous les mensonges d’Asmae El Moudir reçoit, des mains de la présidente du jury Jessica Chastain, l’Étoile d’or du Festival de Marrakech. La réalisatrice, dont le film sortira le 21 février 2024 au Maroc (via la Cinémathèque de Tanger) et une semaine plus tard, le 28 février, en France (Arizona), succède ainsi au cinéaste iranien Emad Aleebrahim Dehkordi, récompensé l’année dernière pour son Chevalier noir.
Les Meutes de Kamal Lazraq (Maroc) et Bye Bye Tibériade de Lina Soualem (Palestine) se partagent quant à eux le prix du jury. À noter que les trois films sont tour à tour passés par les Ateliers de l’Atlas au cours des éditions précédentes, confirmant ainsi le rôle de ces derniers dans l’incubation de nouveaux cinéastes venus d’Afrique et du monde arabe.
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La Sénégalaise Ramata Toulaye-Sy reçoit par ailleurs le prix de la mise en scène pour son Banel & Adama.
Le palmarès complet du 20e Festival international du film de Marrakech :
Étoile d’or : La Mère de tous les mensonges d’Asmae El Moudir (Maroc)
Prix du jury (ex-æquo) : Les Meutes de Kamal Lazraq (Maroc) et Bye Bye Tibériade de Lina Soualem (Palestine)
Prix de la mise en scène : Banel & Adama de Ramata Toulaye-Sy (Sénégal)
Prix de l’interprétation féminine : Asja Zara Lagumdzija dans Excursion, réalisé par Una Gunjak (Bosnie-Herzégovine)
Prix de l’interprétation masculine : Doga Karakas dans Dormitory, réalisé par Nehir Tuna (Turquie)
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