Mercredi 15 février, dans le cadre d’une conférence de presse inédite, la chaîne cryptée a présenté un line-up de plus de 120 coproductions destinées au grand écran.
Une démonstration de force qui a pu réaffirmer la place maîtresse de Canal+ dans le système de financement du cinéma français. Sachant que, depuis l’officialisation en début d’année de son intention d’acquérir OCS auprès d’Orange, le groupe est en passe de devenir l’unique “guichet” de la télévision payante pour les producteurs.
Et tout cela en pleine revoyure de la chronologie des médias, dont la mouture de janvier 2022, a – en contrepartie de ses engagements envers le cinéma français –, avancé la fenêtre de la chaîne cryptée à 6 mois après la sortie salle, avec un « impact énorme » sur les abonnés d’après le président du directoire du groupe Maxime Saada.
Par ailleurs, Canal+ peut se vanter d’être le seul service audiovisuel à avoir signé ou renouvelé ses accords bilatéraux avec les cinq des majors américains, et donc de pouvoir diffuser l’ensemble des films Disney, Paramount, Sony, Universal et Warner. Le groupe, qui détient les droits de 99 des 100 films ayant fait le plus d’entrées en 2022, a en outre annoncé le lancement d’ici septembre prochain d’une nouvelle chaîne, Canal+ Box-Office, dédiée aux films à succès.
À noter enfin que, parmi ses engagements en faveur des salles, le groupe a renouvelé son partenariat avec la FNCF pour la Fête du Cinéma 2023.
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