En prévision des assises nationales sur le secteur cinématographique algérien, la première réunion régionale s’est tenue samedi 11 mars, à la Cinémathèque d’Oran.
Le média algérien El-Watan a rapporté la tenue de ces assises, censées « faire remonter les préoccupations et recommandations des professionnels du cinéma aux autorités compétentes » en vue de l’organisation d’un rendez-vous national, les 29 et 30 avril prochains à Alger.
Exploitants, producteurs, directeurs de festivals, universitaires et autres professionnels ont établi une liste de propositions, parmi lesquelles :
- l’obligation d’investissement, de financement et de diffusion des productions algériennes par les chaînes de télévision du pays ;
- l’inclusion du secteur cinématographique dans le dispositif de l’Agence nationale du développement des investissements, pour faciliter les procédures et garantir avantages fiscaux aux investisseurs ;
- une promotion de l’accueil de tournages internationaux et, par la suite, du tourisme cinématographique en Algérie ;
- une plus grande qualité dans la numérisation des films de patrimoine, et leur mise à disposition sur les plateformes de streaming ;
- la délocalisation des agences de casting en dehors de la capitale ;
- une politique d’incitation à l’ouverture de complexes de salles dans l’ensemble du pays, avec une mise en avant du cinéma algérien dans la programmation.
Ont suivi celles de Constantine le 13 mars, puis de Biskra le 15 et de Béjaïa le 16, avant la tenue des dernières assises le 18 mars à Tipaza et celles, le lendemain en visioconférence, des professionnels du cinéma algérien établis à l’étranger.
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