Un nouveau Nova Ciné autorisé à Saint-Dié-des-Vosges

Le projet porté par Thierry Tabaraud depuis plusieurs années, désormais repensé avec Cédric Aubry, a été validé par la CDACi des Vosges.

L’idée de construire un nouveau cinéma pour succéder aux 4 salles de L’Empire ne date pas d’aujourd’hui pour l’exploitant local. Thierry Tabaraud avait déjà reçu l’aval de la commission départementale d’aménagement cinématographique des Vosges en septembre 2019, pour la construction d’un multiplexe de 8 salles, baptisé Nova Ciné. Entre temps la crise sanitaire est passée par là, et le projet de Saint-Dié-des-Vosges a été revu dans une nouvelle configuration de 7 salles et 812 places. 

Ce nouveau Nova Ciné, approuvé à l’unanimité en CDACi ce 17 août, sera donc implanté à 400 m de l’actuel Empire, toujours sur le quai de la Résistance le long de la Meurthe, sur un terrain appartenant à la Ville. Il sera voisin d’une piscine et d’un bowling, construit « en essayant de préserver, en accord avec l’architecte des Bâtiments de France, l’environnement arboré », précise l’exploitant qui se réjouit de rester en centre ville. Mais surtout, les plans conçus à l’époque par Gilbert Long ont été abandonnés et c’est désormais Cédric Aubry (Cinémas Confluences) qui accompagne Thierry Tabaraud, en adaptant son concept de cinéma clé-en-mains à un 7 salles, avec l’architecte Véronique Kirchner. « C’est la première fois que je travaille avec Cédric. Nous réfléchissons beaucoup aux coûts énergétiques et au confort du public » précise l’exploitant de l’Est, qui a notamment souhaité une salle de réception de 100 m2 pour l’accueil de ses spectateurs, dans une période qu’il qualifie de « convalescence qui se passe bien ». Le coût du projet, lui, est toujours estimé à 4,5 millions d’euros. 

La programmation du Nova Ciné sera large, avec une belle place accordée à l’art et essai, à l’éducation à l’image et au patrimoine. « Nous espérons collaborer avec L’Excelsior, le mono-écran art et essai de la ville, en proposant à l’association qui le gère de venir travailler dans le nouveau complexe ». C’est en tenant compte de ce voisinage que l’exploitant table toujours, en s’appuyant sur la nouvelle étude du cabinet Hexacom, sur une fréquentation annuelle de 160 000 entrées. Et espère ouvrir en 2024… « le plus tôt possible ».