La ville de Seine-Maritime a retenu Noé Cinémas pour la construction de son nouveau complexe cinématographique sur un ancien site industriel.
Le cinéma fera partie du futur parc Auguste-Badin de 17 hectares, ancienne friche des filatures Badin, le plus important complexe industriel de la région au XIXe siècle, resté activité durant 160 ans jusqu’à sa fermeture en 2008. Située à cinq minutes du centre-ville, la nouvelle zone accueillera deux musées dont un numérique, un arboretum, des activités extérieures, des espaces de restauration et, donc, un cinéma généraliste et art et essai. Dans le cadre de son appel à projet, Barentin a choisi le groupe normand de Richard Patry afin de créer quatre salles et 500 fauteuils à l’horizon 2025. Installé dans l’une des nefs du bâtiment de la halle aux côtés du musée numérique, le site est calibré pour réaliser 90 000 entrées et pour un budget de 8 millions d’euros. Les travaux devraient commencer rapidement, pour une durée de deux ans.
« Le projet culturel s’articulera autour de quatre grands axes : l’animation, l’éducation à l’image, la politique événementielle et les partenariats locaux », développe Richard Patry lors de la présentation du projet. « Il aura pour objectif d’offrir une programmation pour tous les publics avec plus de 100 séances hebdomadaires. Nous sommes totalement enthousiastes à l’idée d’accompagner ce projet ambitieux et novateur. »
Le projet vient combler une zone blanche cinématographique, à mi-chemin entre l’offre rouennaise à quelque vingt kilomètres au Sud-Est – Pathé Docks 76, Omnia de Noé, Kinepolis, Gaumont Grand Quevilly – et Les lumières d’Yvetot à 20 km au Nord-Ouest, également exploité par Noé. Depuis la reprise de la DSP de Nogent-le-Rotrou et l’ouverture du Multi Rex de Bernay, Noé Cinémas opèrera désormais 24 sites et 80 écrans.
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