Toute la mémoire du monde… et du Maghreb

Bab'Aziz, le Prince qui contemplait son âme de Nacer Khemir © D.R.

L’édition 2023 du festival de la Cinémathèque française Toute la mémoire du monde consacre une rétrospective sur les films du Maghreb, en six œuvres majeures restaurées.

Du 8 au 12 mars prochain, à l’institution de la cinéphilie française 51 Rue de Bercy ou au cinéma Le Méliès, à Montreuil, seront projetés trois films du réalisateur tunisien Nacer Khemir, la Palme d’or algérienne de Mohamed Lakhdar-Hamina et deux films marocains, dont De quelques événements sans signification de Mostafa Derkaoui, longtemps interdit.

Au programme de la rétrospective :

  • Bab’Aziz, le prince qui contemplait son âme de Nacer Khemir (Tunisie, 2003), restauré par Trigon Film ;
  • Les Baliseurs du désert de Nacer Khemir (Tunisie, 1984), restauré par Trigon Film et la Cinémathèque royale de Belgique ;
  • Le Collier perdu de la colombe de Nacer Khamir (Tunisie, 1990), restauré par Trigon Film ;
  • Chroniques des années de braise de Mohamed Lakhdar-Hamina (Algérie, 1975), restauré grâce à la George Lucas Family Foundation, The Film Foundation, l’UNESCO et FEPACI ;
  • De quelques événements sans signification de Mostafa Derkaoui (Maroc, 1974), restauré par la Filmoteca de Catalunya et l’Atelier de l’Observatoire de Casablanca ;
  • Une porte sur le ciel de Farida Benlyazid (Maroc, 1989), restauré par le Transnational Moroccan Cinema Project – University of Exeter, le CCM et Dragon DI.

“Toute la mémoire du monde”, qui fête ses 10 ans, consacre aussi une rétrospective au parrain de cette édition anniversaire, Joel Coen, et à ses invités d’honneur Bruno Delbonnel et Kiyoshi Kurosawa. Le festival rendra également hommage aux cinéastes André S. Labarthe et Hamo Bek-Nazarian, ainsi qu’au British Film Institute.

Bab'Aziz, le Prince qui contemplait son âme de Nacer Khemir © D.R.