Le circuit sera chargé de mettre en place une offre temporaire voulue par la commune des Yvelines, orpheline de salles depuis la fermeture du Vox en 2019 et toujours dans l’attente de concrétiser un nouveau projet.
À l’occasion du conseil municipal du 29 septembre dernier, la Ville a validé l’instauration d’une offre transitoire de cinéma à La Lanterne, le pôle culturel local. Via un marché à procédure adaptée, c’est la SAS Cine Arcueil qui a été retenue, autrement dit Megarama, qui exploite déjà le complexe de six salles d’Arcueil, à une cinquantaine de kilomètres de Rambouillet. Ledit marché a été signé pour deux ans renouvelable une fois pour un an, pour un budget total de 435 000 € HT.
Au sein de la salle Monique le Dily (135 places), équipée cinématographiquement par la Ville, le groupe de Jean-Pierre Lemoine organisera et programmera des séances le mercredi, le vendredi et le week-end, durant plus de 48 semaines (en juin, l’établissement sera principalement dédié au spectacle) pour un total de 792 projections. Si une partie sera axée pour le jeune public, l’ensemble de la programmation sera généraliste, avec l’idée de démarrer début 2023. En parallèle, le ciné-club local reste actif, modifiant son créneau habituel du vendredi soir au jeudi soir. La municipalité déclare être optimiste sur le fait d’avoir un cinéma pérenne à l’issue de l’offre transitoire annoncée.
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L’ancien site du Vox, fermé en 2019 et démoli en 2020, devait être remplacé par un complexe de 5 écrans, porté par Marie-Laure Couderc (C2L) et Anne-Claire Brunet, associés via la Société nouvelle des cinémas de Rambouillet (SNCR). L’édification du batiment était sur le point de commencer après les travaux de démolition, de dépollution et de désamiantage, lorsque la crise du Covid a tout arrété net. « Le coût du projet avait déjà avant la crise, augmenté de 20 %, ce que nous étions prêts à supporter. Finalement aujourd’hui le surcoût est aujourd’hui de 40 % du projet, devenu hors norme et demesuré. La Ville n’ayant pas voulu revoir ses exigences sur le projet, un financement privé est devenu impossible », explique Anne-Claire Brunet aussi exploitante du CinéCentre de Dreux. La SNCR, toujours propritaire du terrain, était en discussion avec la Ville afin de trouver des solutions de financement.
Autre version du coté de la ville qui s’est en parallèle entendu avec Megarama et qui « envisage toutes les voies administratives et juridiques pour résoudre ce problème ».
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