L’établissement, développé par UGC, succèdera à terme à l’actuel cinéma C2L, basé en centre-ville.
[mis à jour le 05/09/23] La CDACi des Yvelines a confirmé son autorisation pour la construction de ce multiplexe UGC de neuf salles. L’opération immobilière dans lequel doit s’insérer le cinéma ayant pris du retard, il fallait en effet prolonger la validité de la décision rendue en juillet 2021, comme l’a précisé le cabinet Vuillaume CinéConseil, qui accompagne le projet.
[article du 12/07/21] Changement de décor et de dimension pour le cinéma de la commune francilienne. Jeudi 8 juillet, la commission d’aménagement cinématographique des Yvelines a validé à l’unanimité le déménagement de l’établissement. Porté par la SAS Société des cinémas de l’ouest (détenue par Marie-Laure Couderc et le circuit UGC, qui, en décembre 2016, avait acquis les cinémas de Versailles puis les salles détenues par l’exploitante à Saint-Germain, Sartrouville et Poissy), le projet prévoit donc la construction d’un multiplexe UGC de neuf salles et 1 340 places en remplacement du complexe C2L de cinq écrans et 742 fauteuils.
L’établissement sera intégré au futur quartier de l’hôpital, baptisé Clos Saint-Louis et réalisé par le cabinet Béchu et associés. Outre plus de 400 logements, un pôle santé et paramédical et des zones commerciales, l’ensemble accueillera un pôle culturel de 600 m², dont l’UGC. Un déménagement qui poussera le cinéma à quitter l’hypercentre même si la municipalité voit dans ce projet l’occasion de créer un nouveau cœur de ville, d’autant qu’il était difficile, voire impossible, d’imaginer tout agrandissement du bâtiment actuel.
La concrétisation de ce projet viendra définitivement refermer le chapitre C2L à Saint-Germain-en-Laye. En 1968, la société Jousseaume, propriétaire de l’enseigne, reprend l’exploitation de la salle Majestic, ouverte dans les années 30, alors plus ancien cinéma de la ville – Le Royal, ouvert à la même période est entre-temps transformé en salle des fêtes. En 1983, la société est rachetée par Jean-Charles Edeline, patron d’UGC, avant d’être gérée par sa fille Dominique Dupuis, puis ces dernières années par sa petite-fille, Marie-Laure Couderc. Si le cinéma conserve son identité, il est repris officiellement par UGC en avril 2019 : à cette époque, déjà, le projet d’un site plus moderne était dans les tuyaux ; il se concrétisera d’ici 2025. Une manière pour UGC d’accentuer davantage son implantation yvelinoise, après les récentes ouvertures de ses multiplexes à Plaisir en mai dernier et au Chesnay en juin 2019.
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