Une trentaine de longs métrages et autant d’invités sont attendus, en France au cinéma Le Trianon et dans les salles partenaires du 93, du 18 novembre au 1er décembre.
Depuis 2011, le Festival du film franco-arabe invite les cinéastes des pays arabes et ceux, français, liés à ces régions du monde, à échanger entre eux et avec les spectateurs, avec la volonté de créer des ponts entre les cultures. La 11e édition qui s’ouvre vendredi propose pas moins de 26 fictions dont 17 en avant-premières, mais aussi des documentaires, des films de patrimoine et une compétition de courts métrages. Les séances, proposées au public au tarif unique de 3,50€, ont lieu au Trianon de Romainville et dans les salles partenaires d’Est Ensemble (Écran nomade à Bobigny, Ciné 104 à Pantin, Cin’Hoche à Bagnolet et Le Méliès à Montreuil), ainsi qu’à l’Institut du monde arabe et au Centre Pompidou à Paris
Plus de 30 réalisateurs, comédiens, techniciens ou spécialistes participeront à des rencontres et masterclass, dont les cinéastes Costa-Gavras, parrain d’honneur du festival depuis six ans, et la Franco-tunisienne Erige Sehiri, marraine de cette édition, qui présentera notamment son premier long de fiction, Sous les figues.
Programmation 2022
À l’occasion du 60e anniversaire de son indépendance, l’Algérie sera à l’honneur cette année avec deux films de répertoire, Les Oliviers de la justice de James Blue (1962) et La Bataille d’Alger de Gilles Pontecorvo (1965), ainsi que des productions récentes : Les Harkis de Philippe Faucon (Pyramide), La Dernière Reine de Adila Bendimerad et Damien Ounouri (Jour2Fête, sortie française le 19 avril) et Houria de Mounia Meddour (Le Pacte, 15 mars).
Des films français, en avant-première, témoigneront de l’histoire de l’immigration, notamment maghrébine : Les Miens de Roschdy Zem (Le Pacte, 23 novembre), Nos Frangins de Rachid Bouchareb (Le Pacte, 7 décembre),Youssef Salem a du succès de Baya Kasmi (Tandem, 18 janvier), Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar (Le Pacte, 25 janvier) et Pour la France de Rachid Hami (Memento, 15 février).
Trois autres fictions d’aujourd’hui raconteront Paris et sa banlieue : Goutte d’Or de Clément Cogitore (Diaphana, 1er mars), Le Gang des bois du Temple de Rabah Ameur-Zaïmeche (Potemkine, à dater) et Grand Paris de Martin Jauvat (JHR, 29 mars)… sans oublier le film pionnier de Mehdi Charef, Le Thé au harem d’Archimède.
Des avant-premières et des films inédits, venus d’Irak, de Palestine, du Liban ou du Maghreb, seront à découvrir en présence des talents invités, parmi lesquels Le Bleu du Caftan de Maryam Touzani pour le Maroc (Ad Vitam, 15 mars), La Voie normale et Sous les figues d’Erige Sehiri (Jour2Fête, 7 décembre), Ashkal de Youssef Chebbi (Jour2fête, 25 janvier) et Harka de Lotfy Nathan pour la Tunisie.
Le programme complet est accessible par ici.
Le Festival du film franco-arabe est organisé par la Direction des affaires culturelles de la Ville de Noisy-le-Sec et Le Trianon, cinéma public territorial de l’intercommunalité Est Ensemble, en collaboration avec l’Institut français de Jordanie à Amman, la Royal Film Commission de Jordanie et la municipalité d’Amman.
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