Dans le cadre de la publication, ce 7 septembre, de ses résultats du premier semestre 2023, la firme à la marguerite fait état d’un bénéfice de 4,6 M€, après une perte de 4,1 M€ au premier semestre 2022. Pour autant, son chiffre d’affaires, de 91 M€, est en repli de 17 % par rapport au premier semestre 2022 (110 M€).
Le chiffre d’affaires de l’activité de production et distribution cinéma est en hausse de près de 23 %, à 38,2 M€ contre 31,7 M€ au 30 juin 2022. La distribution des films dans les salles françaises a généré 8,4 M€ de chiffre d’affaires, les quatre sorties Gaumont de ce premier semestre 2023 ayant enregistré un total de 2,9 millions d’entrées, dont Tirailleurs et Mon Crime qui ont dépassé le million d’entrées.
Les ventes de télé aux chaînes françaises, qui s’élèvent à 12,3 M€, ont particulièrement été portées pas les droits de première diffusion de Menteur, Rumba la vie et Couleurs de l’incendie. Le chiffre d’affaires lié à la vidéo à la demande et l’édition vidéo représente pour sa part 8,2 M€, et comprend en 2023 les revenus de la production de Voleuses, long métrage produit pour Netflix.
Sur le semestre écoulé, les investissements dans les œuvres cinématographiques se sont élevés à 16,7 M€ ; ils s’étaient limités à 9,6 M€ au premier semestre 2022. Quant aux œuvres audiovisuelles, elles représentent 24 M€ d’investissements au premier semestre 2023, contre 19,1 M€ au premier semestre 2022.
Dans un contexte économique qu’elle juge « toujours aussi incertain », la firme sortira six films dans les salles au cours du deuxième semestre 2023 – dont Une année difficile du duo Toledano et Nakache à partir du 18 octobre –, livrant par ailleurs six séries et deux longs métrages produits pour des plateformes. Enfin, Gaumont souligne « l’impact négatif significatif » qu’auront les grèves des auteurs et comédiens américains, débutées respectivement en mai et juillet dernier, sur l’activité de l’ensemble du secteur au second semestre 2023.
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