Gabès Cinema Fen déroule son programme

Le festival de cinéma, d’arts vidéo et de réalité virtuelle du sud de la Tunisie, ancré dans les questions écologiques et environnementales, organise sa 5e édition du 27 avril au 2 mai 2023.

Un engagement pour « un cinéma de la résistance artistique » et « minoritaire » : voilà,  selon son directeur artistique Ikbal Zalila, les maîtres mots de la programmation de Gabes Cinema Fen, qui sera essentiellement organisée au Centre universitaire de Gabès.

« Partant du constat de la très faible circulation des films arabes dans la région », dix films produits dans le monde arabe concourent dans la compétition longs métrages du festival :

  • Le Barrage d’Ali Cherri (Soudan/France/Liban)
  • Cueilleurs de Jumana Manna (Palestine)
  • Dirty, Difficult, Dangerous de Wissam Charaf (Liban/France)
  • Fragments from Heaven d’Adnane Baraka (Maroc)
  • 19B d’Ahmad Abdallah (Égypte)
  • Le Retour de Meyar Al Roumi (France/Allemagne/Qatar)
  • Géologie de la séparation de Yosr Gasmi et Mauro Mazzocchi (Tunisie/France)
  • After the End of the World de Nadim Mishlawi (Liban)
  • La Tournée fastidieuse de M de Hend Bakr (Égypte)
  • Mon pays perdu d’Ishtar Gutierrez (Chili/Irak/Égypte/Costa Rica)

12 courts métrages sont également en compétition, tandis que Sous les figues d’Erige Sehiri, Ashkal de Youssef Chebbi et une nouvelle version « Director’s Cut » de Bastardo de Nejib Belkadhi font l’objet de séances spéciales.

La section “Ciné-Terre”, qui sensibilise le public « aux problématiques écologiques et à explorer des voies de sortie de la crise environnementale sévère que connaît la région de Gabès », compte trois films :

  • Une balade de Walid Draoui (Tunisie) [court métrage]
  • Matter Out of Place de Nikolaus Geyrhalter (Autriche)
  • Les Voix croisées de Grisey Raphaël et Touré Bouba (France/Mali/Allemagne)

Une rétrospective est également consacrée à la cinéaste algérienne Narimane Mari, réalisatrice de Loubia Hamra (2013) ou encore On a eu la journée bonsoir (2022) – et productrice des documentaires de Hassan Ferhani (Dans ma tête un rond-point, 143 Rue du désert).