Revendiquant leur rôle dans la reprise et l’attractivité du cinéma, la Fédération nationale des éditeurs de films* énonce deux propositions auprès des pouvoirs publics pour renforcer la filière.
Voici leur communiqué reproduit un extenso :
« La fréquentation des salles de cinéma françaises montre une tendance claire à la reprise. Certes, avec 152 millions de tickets vendus en 2022, la fréquentation n’a pas retrouvé son niveau d’avant-crise, mais le cinéma continue de séduire massivement les Français, y compris les plus jeunes.
La Fnef tient à féliciter chaleureusement tous les éditeurs-distributeurs qui ont cette année encore fait le pari de la salle de cinéma, et ont investi dans la création, la diffusion et la promotion des films, malgré un contexte de marché très incertain.
Les membres de la FNEF y ont pris une part majeure, puisque leurs films ont généré en 2022 près de 7 entrées sur 10 dans les salles, qui correspondent :
• à 3 des 5 plus gros succès au box-office ;
• aux 10 premiers films français de l’année ;
• à 19 des 20 premiers succès français ;
• à 24 des 30 films ayant attiré plus d’un million de spectateurs en salles ;
• à un total de 261 films inédits distribués au cours de l’année 2022.
L’année 2023 s’annonce sous de bons auspices : elle verra le retour de nombreux films « locomotives » français et américains, autant que de très belles propositions de films d’auteur. Tous auront leur rôle à jouer pour séduire le public et redynamiser le marché, la diversité de l’offre étant essentielle.
Le rebond durable du secteur cinématographique va dépendre, crucialement, de la capacité des éditeurs-distributeurs :
– à assurer l’éditorialisation et la promotion des films de 2023, pour les rendre attrayants aux yeux d’un public très sollicité par les autres écrans ;
– à initier, financer et faire émerger la meilleure offre de films pour 2024 et 2025 ;
– à continuer à être les premiers financeurs du secteur, par le cofinancement des productions et le financement des campagnes de sorties, alors que les trésoreries des éditeurs- distributeurs ont été mises à rude épreuve depuis la crise du covid.
C’est pourquoi la Fnef propose aux pouvoirs publics :
➔ de prendre la mesure du rôle déterminant de l’éditeur-distributeur dans l’attractivité du cinéma en mettant en place un crédit d’impôt distribution : à l’instar du crédit d’impôt production, son objectif sera de soutenir les investissements dans la publicité et la promotion des films pour faire face à la puissance de communication des plateformes et faire venir le public dans les salles ;
➔ de mener à son terme la réforme de l’Art et Essai afin que de mieux favoriser au sein de cette catégorie les films les plus fragiles.
L’avenir de toute la filière cinématographique en dépend. »
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* Les membres de la Fnef : Alba Films, Alfama Films, Apollo Films, Art House Films, Arp Sélection, Asc Distribution, Bodega Films, Chapeau Melon Distribution, Cineteve Distribution, Dissidenz Films, Dulac Distribution, Epicentre Films, Europacorp, Eurozoom, Films du Centre et du Léon, Films Sans Frontieres, France Télévision Distribution, Gaumont, Gebeka, Les Grands Films Classiques, Kmbo, Metropolitan Filmexport, Mk2 Films, Nour Films, Paname Distribution, Paramount Pictures France, Pathe Films, Saje Distribution, Snd, Sony Pictures Entertainment France, Studiocanal, Synergy Cinema, Tandem, Tf1 Studio, Ugc Distribution, Universal Pictures International France, Warner Bros Discovery.
Adhérents Associés : Adav, Collectivision, Facility Event, F.F.C.M., Film Distribution, France Vision Services, Golden Film International, Sonis, Swank Films Distribution
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