[Mis à jour] Les salles avaient pourtant reçu l’autorisation il y a quelques jours pour une réouverture progressive, après avoir fermé en janvier face à la pandémie de Covid-19.
Nouvel écran noir pour les cinémas chinois. D’après la presse américaine, les exploitants ont reçu l’ordre le 27 mars de baisser à nouveau le rideau, sans délai immédiat de réouverture. Selon la FNCF, cette décision ne découle pas d’une « absence de publics ou de films », mais du contexte sanitaire, « le gouvernement chinois, dans son enthousiasme, n’ayant peut être pas anticipé le risque d’une reprise de la pandémie à cause de rassemblement dans les cinémas ». Ainsi, l’ensemble des lieux non essentiels (restaurants, centres commerciaux, salles…) ont donc à nouveau fermé leurs portes face à cette crainte d’une deuxième vague.
Cette annonce a pris par surprise une grande partie des exploitants, qui avaient repris progressivement leur activité depuis plusieurs jours. La veille – le 26 mars –, le gouvernement municipal de Shanghai avait autorisé 205 cinémas de la ville à rouvrir ce samedi. Au total, près de 500 salles à travers le pays avaient tenté de redémarrer leur activité, à l’exception des principaux circuits, représentant seulement 4,5 % du réseau chinois.
Les conditions étaient pourtant loin d’être évidentes. En effet, le contexte encore compliqué n’avait pas permis au marché de redécoller, la majorité des séances programmées attirant en moyenne moins d’une personne par jour. Pour dynamiser cette reprise, China Film Group, principal distributeur chinois et propriété de l’État, avait dévoilé en début de semaine un plan rendant possible la reprogrammation de succès locaux comme Wolf Warrior 2 et de gros blockbusters, à l’image d’Avengers, Interstellar ou encore Avatar. Cette nouvelle fermeture replonge à nouveau l’industrie chinoise dans l’incertitude.
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