Dans son fil d’information liée au coronavirus, la Fédération indique qu’elle rencontré hier le CNC et s’est adressé dans la foulée aux ministères de l’Economie et des Finances, du Travail, des Solidarités et de la Santé, et de la Culture afin de les sensibiliser à la situation des salles de cinéma.
La FNCF a demandé à ses interlocuteurs que les fermetures de cinémas dans l’Oise et le Morbihan ne conduisent pas les Préfets à multiplier ces solutions sur l’ensemble du territoire, mais plutôt à envisager des solutions alternatives comme limiter le nombre de spectateurs par salle.
Les différents ministères ont également été saisis afin de prendre des mesures en faveur des salles, qu’elles soient fermées administrativement ou ouvertes. Parmi celles-ci, la prise en charge totale des salaires nets en cas de procédure de chômage partiel, la simplification et d’allégement de la mise en place du chômage partiel, le report du versement des charges fiscales et sociales, ainsi qu’un moratoire sur les charges de remboursement des emprunts bancaires et les charges immobilières.
Au niveau international, la NATO et l’UNIC sont de leur côté intervenues publiquement pour rappeler que, dans la plupart des régions du monde, les salles étaient ouvertes, et qu’elles accueillaient de nombreux spectateurs. Elles se sont rapprochées notamment des distributeurs américains à ce sujet pour les sensibiliser au fait de maintenir leur programmation. Pour rappel, la sortie mondiale de Mourir peut attendre a été décalée à novembre.
Par ailleurs, un arrêté ministériel du 4 mars a prolongé jusqu’au 31 mai 2020 l’interdiction de tout rassemblement de plus de 5 000 personnes en milieu clos. De quoi laisser planer le doute sur le maintien du Festival de Cannes ?
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