(Mis à jour) Dans le Morbihan et dans l’Oise, les préfectures ont interdit les rassemblements collectifs pour les deux prochaines semaines. Dans la foulée, quelques distributeurs ont décidé de repoussée certaines sorties.
L’exploitation et la distribution française commencent à sentir l’impact du coronavirus. Le 4 mars, MGM, Universal et les producteurs ont annoncé reporter la sortie mondiale du 25e James Bond à novembre 2020 après « une évaluation approfondie de l’état du marché cinématographique » . Mourir peut attendre devrait sortir après le 12 novembre, date de son lancement au Royaume-Uni. De son côté, Warner Bros. a décalé la sortie de Miss, la comédie de Ruben Alves. Initialement prévue le 11 mars, le film sortira finalement le 23 septembre. « Nous préférons reporter la sortie du film pour lui donner toutes les chances de rencontrer son public », a indiqué le distributeur. Par ailleurs, Haut et Court a repoussé la sortie de Rocks du 15 avril au 17 juin.
Ces décisions ont été motivées par la propagation de l’épidémie du coronavirus, qui a déjà poussé de nombreux cinémas a fermer leurs portes. Ce week-end, suite à l’apparition de cas positifs au virus, les préfectures de l’Oise et du Morbihan ont interdit « tout rassemblement collectif sur l’ensemble du département du 1er mars au 14 mars ». Sur demande des autorités le 2 mars, tous les cinémas des deux départements ont été priés de fermer leurs portes, comme le Rex de Carnac, le Club de Locminé, le Rex de Pontivy, le CGR de Lanester, le Cinéville Parc-Lann de Vannes, le Ti Hanok d’Auray, le Cinéville de Lorient, le Majestic Compiègne de Jaux, l’Élysée de Chantilly, le CGR de Beauvais, les Toiles de Crépy-en-Valois, le Jeanne d’Arc de Senlis, le Mégarama de Chambly, le Pathé de Montataire, le Cinéma du Clermontois, le Domino de Méru, ou le Palace de Pont-Sainte-Maxence.
« Nous avons réunion mardi avec le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Situation inédite mais que l’on espère ne pas voir se prolonger », nous indiquait lundi Richard Blandin, directeur d’exploitation chez CGR.
De son côté, la FNCF a rappelé à ses adhérents que « en dehors des indications spécifiques aux départements concernés (à ce stade l’Oise et le Morbihan) et aux foyers infectieux identifiés localement (« clusters »), il n’y a aucune consigne de fermeture des lieux publics réunissant moins de 5000 personnes comme les cinémas. Si votre établissement fait l’objet une fermeture administrative par les pouvoirs publics, nous vous invitons à rentrer directement en contact avec votre assurance pour étudier les conditions éventuellement prévues par votre contrat individuel ».
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