Dissoute avec la précédente assemblée, la commission d’enquête sur les violences dans la Culture pourrait bien revoir le jour… et prolonger la libération de la parole.
« Les premières auditions nous [avaient] permis de mettre en avant la systématisation de certaines dérives qui permettent les abus dont sont victimes les professionnels [des secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité] », souligne Erwan Balanant. Le député de la 8e circonscription du Finistère, qui présidait la précédente commission, a ainsi déposé, le 20 août dernier, une proposition de résolution visant la création d’une nouvelle commission d’enquête. « Aujourd’hui, il est impératif que nous continuions ce travail, que nous puissions émettre des recommandations et des propositions d’évolutions législatives pour nous assurer de la protection de nos enfants, des actrices et acteurs, des techniciens et techniciennes, des journalistes, des artistes, des musiciens et musiciennes, passionnés de leur art… de toutes formes d’abus, qu’ils soient sexuels, physiques ou psychologiques », estime le député.
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Comme sa prédécesseure, cette nouvelle commission serait composée de 30 membres. 70 personnes avaient déjà été entendues lors des 35 heures d’auditions qui ont été réalisées entre le 22 mai et le 9 juin 2024 : « Elles nous ont aussi permis de commencer à libérer la parole des uns et des autres et de leur donner un espace d’expression attentif et soucieux d’ébaucher des premières pistes de recommandations efficaces », estime Erwan Balanant. Reste à voir si l’examen de la proposition de résolution prendra quelques semaines… ou quelques mois.
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