La première édition du Festival international du film de Biarritz a récompensé une vague de jeunes réalisatrices.
Le jury présidé par Saeed Roustaee a attribué son Grand Prix à A Song Sung Blue de Geng Zihan, qui « nous happe par la virtuosité de sa mise en scène et de son interprétation », a commenté le jury à propos de ce « portrait intime d’une jeune fille tiraillée entre son introversion naturelle et ses pulsions adolescentes ». Ce premier film chinois faisait partie de la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2023 avait été acquis par Bodega Films qui le distribuera en France le 6 décembre 2023.
Après son Prix cannois Un Certain Regard, How To Have Sex de la Britannique Molly Manning Walker – « qui interroge la place du désir et du consentement pour la jeunesse » –, repart de Biarritz avec le Prix du Jury, mais aussi celui du Public. Il sortira le 25 novembre prochain, sous bannière Condor.
Amanda, de l’Italienne Carolina Cavalli, s’est fait remarquer avec le prix d’interprétation décroché par la comédienne Bendetta Porcaroli. Ce film « qui étudie, sur le mode de la comédie absurde et maniériste, le paradoxe d’une jeunesse dont l’hyperconnexion n’est pas un rempart à la solitude », n’a, pour l’heure, pas de distributeur français.
Le jury étudiants, tout comme le jury du pass Culture, a distingué Banel et Adama de la Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, passé par la compétition cannoise et qui sera distribué par Tandem à partir du 4 octobre prochain. Le Jury des étudiants a également attribué une mention spéciale au film français Paula d’Angela Ottobah, qui débarque dans les salles dès le 19 juillet, distribué par Arizona.
À noter enfin que les trophées, intitulés Halo d’or, ont été conçus par les étudiants de l’École d’art et de design Boulle, avec l’ambition de porter les valeurs de la nouvelle génération : « sobriété, mouvement et rayonnement. Le Halo d’Or sera un nouveau symbole parce qu’il restera l’image d’un festival nouveau et audacieux qui ancre ses racines dans un territoire et qu’il se construit avec la jeunesse et pour la jeunesse », a commenté Laurent Scordino-Mazanec, directeur de l’École Boulle.
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