Le 78e Congrès de la Fédération nationale des cinémas français (18-21 septembre) célébrera un incontournable de la cinéphilie comme du box-office tricolores, tout en se tournant, pour son grand débat, sur l’exploitation internationale.
Après le tandem Éric Toledano et Olivier Nakache en 2022, c’est François Ozon qui sera honoré cette année à Deauville. Un hommage confirmé par le président de la FNCF, lors des AG des Syndicats du Pays de Savoie et de l’Union des cinémas Sud-Atlantique, qui se sont déroulées ces 29 et 30 juin. « Nous devrions avoir un très beau plateau pour cet hommage, avec notamment beaucoup d’actrices, car c’est un réalisateur qui filme magnifiquement les femmes », a indiqué Richard Patry.
Le plus grand succès de François Ozon reste d’ailleurs 8 femmes (sorti en 2002) avec plus de 3,5 millions d’entrées. Celui qui a aussi ensoleillé l’été 2020 – entre les deux périodes de fermeture des cinémas – avec son Été 85 (365 000 entrées) est l’un des réalisateurs les plus nommés aux César du meilleur film et du meilleur réalisateur (6 nominations)… sans jamais les avoir remportés.
De Sitcom en 1998 à Mon crime cette année, le cinéaste français a signé 22 longs métrages. Une prolifique production, d’une régularité de métronome et quasi annuelle, à travers laquelle François Ozon, formé à la Fémis, a exploré et revisité à sa façon de nombreux genres, du cinéma le plus intimiste au plus fantastique, du drame historique à la comédie pop. Dans les salles françaises, l’ensemble de ses films cumulent à ce jour plus de 15 millions d’entrées.
Par ailleurs, on sait déjà que le grand débat du mercredi à Deauville sera consacré à l’exploitation dans le monde. Des invités prestigieux sont attendus tels que John Fithian, ancien président de la Nato (la fédération américaine), et Phil Clapp, président de la UK Cinema Association et de l’Union internationale des cinémas (Unic), ainsi que des exploitants mondiaux, qui témoigneront, aussi, de leur regard sur la France.
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