Le GPCI va reprendre l’exploitation des quatre salles de la ville aveyronnaise à partir du 1er juillet.
Après l’avoir confiée dix ans à CinéOde, la Ville de Millau a donc choisi la société de programmation et d’exploitation de salles de cinéma indépendantes gérée par Charles Vintrou, le GPCI, pour la délégation de service public de son établissement de centre-ville. « Avec l’équipe du cinéma, ensemble nous souhaitons redynamiser ce site de proximité. Une salle de cinéma est un cœur qui bat dans la ville, à nous, avec les acteurs et les associations locales de le faire battre », indiquent, dans leur communiqué, Charles Vintrou et Priscilla Schneider, responsable exploitation au sein du GPCI et par ailleurs directrice du CinéMistral de Frontignan, lui aussi en Occitanie. Tous deux ont en effet répondu à un cahier des charges précis en matière de programmation et d’animation, convaincus que la salle de cinéma devient « vecteur social quand elle construit des passerelles », son rôle étant « de tendre les bras au spectateur pour l’inviter à animer ce lieu de vie, de culture et de loisirs dans sa ville ».
Un nouveau défi pour GPCI Exploitation qui entend renouveler « l’éditorialisation du programme, l’ambiance du cinéma, le choix des animations et des événements » et reprendra concrètement l’exploitation les lieux le 1er juillet prochain, s’appuyant sur une nouvelle communication, un nouveau site internet avec réservation des places en ligne. En 2019, Les Cinémas de Millau avaient totalisé 92 200 entrées, pour une population de 22 000 habitants (23 600 sur l’agglomération).
Pour rappel, le GPCI exploite déjà Le Cinémistral de Frontignan (Hérault), Le Parterre à Dourdan (Essonne), Le Ciné Galaure à SaintVallier (Drôme) et, depuis ce mois de mai, Le Septième Art à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme), dont il a obtenu la DSP en décembre dernier.
Par ailleurs, le groupement a reçu l’aval de la CDACi de l’Essonne vendredi dernier pour son projet de restructuration du cinéma de Sainte-Geneviève-des-Bois, à travers sa filiale d’exploitation GECI.
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