Après l’Algérie, le Vietnam et le Koweït, au tour du pays d’Afrique centrale de retirer des écrans, un mois après sa sortie, le film de Greta Gerwig.
Après la parution, le 17 août, d’un article visant le circuit CanalOlympia et le ministère de la Culture camerounais concernant la diffusion de Barbie, qui « pervertirait les enfants », la Direction de la cinématographie et des productions audiovisuelles (DCPA) du pays a, le jour-même, « demandé oralement à l’ensemble des salles de cinéma du Cameroun de retirer le film de leur programmation, sans fournir aucun document officiel », nous a indiqué le distributeur Pathé BC Afrique.
La structure ajoute que « le processus d’obtention du visa d’exploitation avait pourtant été enclenché sans qu’aucune réserve ne soit émise par la DCPA, le film ayant été vu puis autorisé à la diffusion plusieurs jours avant sa sortie en salles ». Le lendemain, la DCPA a conclu que le film serait entièrement censuré au Cameroun, bien qu’à l’heure actuelle, il n’existe toujours « aucun document officiel interdisant la diffusion du film ».
Les salles de cinéma ont cependant d’ores et déjà fait le choix d’arrêter l’exploitation du film, pour éviter les contraventions, voire une éventuelle fermeture administrative. Barbie cumulait 6 000 entrées au Cameroun.
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