À partir du 1er mai, le Navire de Valence, dans la Drôme, sera exploité par le groupe de Carole Scotta et Martin Bidou.
Haut et Court acquiert son septième site avec le cinéma de la commune drômoise. Après avoir repris le Diagonal de Montpellier en décembre, le duo prend la barre du Navire de Valence. Le site de cinq écrans et 710 fauteuils, classé art et essai et triplement labellisé, faisait partie de la Scop le Navire, qui continuera de son côté à exploiter le Navire d’Aubenas, l’Eden de Crest ainsi que la tournée itinérante Montoison (qui opère plus de 100 projections par été, de Lyon à Cannes).
« Cette acquisition s’inscrit parfaitement dans notre ligne éditoriale de cinéma art et essai de centre-ville », explique Martin Bidou qui, à l’instar du cap maintenu au Diagonal de Montpellier, confirme ne pas vouloir changer le caractère de la salle. « Il est important pour nous que chaque site ait son identité propre, en accord et collaboration avec l’équipe en place. »
De fait, parmi les salariés-associés cédants (et directeur du Navire d’Aubenas) Christophe Maffi souligne qu’« il était important que le fort marquage art et essai de ce cinéma, depuis longtemps inscrit dans le mouvement art et essai – comme en témoignent les engagements des précédents directeurs, Jean Haffner puis Cyril Désiré, dans le bureau de l’Afcae – perdure par delà son changement d’exploitant. »
Aux côtés du Lux Scène nationale (2 salles) et du Pathé Valence (12 salles), le Navire de Valence a rassemblé plus de 120 000 entrées en 2019 et 85 000 en 2022 dans une ville qui compte 66 000 habitants (80 000 avec l’agglo).
De son côté, le groupe Haut et court Cinémas exploite désormais sept sites et 27 salles avec le Louxor et le Nouvel Odéon à Paris, l’Astrée et le Forum de Chambéry, le Sémaphore de Nîmes, le Diagonal de Montpellier, et donc désormais, le Navire de Valence.
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