
Le 6 mars, la société à la marguerite présidée par Nicolas Seydoux a fait état d’un chiffre d’affaires en recul de 13 % en 2024, à hauteur de 150,1 millions d’euros (M€).
Le chiffre d’affaires issu de l’activité production et distribution cinéma est pourtant en croissance de plus de 28 % et s’élève à 90,6 M€ (contre 70,7 M€ en 2023). Dans le détail, celui de la distribution salles en France se limite à 7,4 M€ en 2024 (contre M€ 13,9 en 2023). Pour rappel, les dix titres sortis sur l’année écoulée ont réalisé 2,3 millions d’entrées, Chien et chat de Reem Kherici ayant été, avec 1,13 million d’entrées, le plus gros succès Gaumont dans les salles françaises. Sorti le 1er janvier dernier, Un ours dans le Jura de Franck Dubosc cumule déjà, de son côté, plus d’1,46 million de spectateurs sur l’exercice 2025.
Gaumont sortira six autres films en salles cette année, dont Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan de Ken Scott dès le 19 mars prochain.
À lire aussi │France des distributeurs 2024
À noter que le chiffre d’affaires lié à la distribution en vidéo et en VOD en France s’est élevé en 2024 à 30,1 M€, contre M€ 13,1 en 2023. « Ce montant comprend les revenus liés à des droits de première diffusion ainsi que les revenus de productions en cours pour le compte de plateformes VOD, plus nombreuses en 2024 qu’en 2023 », note la firme.
Sur l’année écoulée, Gaumont aura investi 32,3 M€ dans les œuvres cinématographiques (33,3 M€ en 2023) et 44,3 M€ dans les œuvres audiovisuelles (25,8 M€) en 2023. Avec quatre programmes livrés en 2024 (contre treize en 2023), ainsi que le revenu « reconnu à l’avancement » de productions non encore livrées – telles que Bone Palace en cours de production pour Netflix et El Futuro Desierto en cours de production pour Paramount –, le chiffre d’affaires de l’activité de production et de distribution audiovisuelles a régressé à 51,1 M€ en 2024, alors qu’il s’élevait à 92,2 M€ l’année précédente.
Au total de son résultat net consolidé, après une perte de 3,7 M€ en 2023, la firme affiche une perte de 7,7 M€ en 2024, soulignant toutefois que « la diminution du volume des productions audiovisuelles en 2024 et les difficultés rencontrées par les films sortis en salles ont été partiellement atténuées par l’exploitation du catalogue ».
À lire aussi │Gaumont fête ses 130 ans
Partager cet article