Le concepteur qui a œuvré sur de nombreuses réhabilitations à Paris, tout comme sur des créations d’établissements en province, nous a quittés le 1er décembre dernier. Il avait 81 ans.
Même durant sa retraite, Jean-Claude Pourtier n’a eu de cesse de conseiller et partager son expertise architecturale, développée au gré des évolutions des salles de cinéma. Parmi ses plus grandes fiertés, il avait coutume de citer la transformation du Grand Action de Paris, ou encore la construction du Grand Palace des Sables-d’Olonne.
Parmi les plus de 400 références à son actif, on compte aussi les cinémas indépendants parisiens Action Ecoles, Action Christine, la Filmothèque du Quartier Latin, l’Escurial, l’Arlequin… mais aussi Le Méliès de Bayeux dans le Calvados , ou encore l’Eden de Cosne-Cours-sur-Loire dans la Nièvre. Sachant que les contraintes techniques ne faisaient qu’attiser sa créativité, c’est à lui qu’avait, en outre, été confiée la conception de la Cinémathèque de Paris au Palais de Tokyo.
« De formation initiale technique, avec un CAP d’ajusteur, il [avait décidé] en 1974 de passer son diplôme d’architecte », rappelle la CST, dont Jean-Claude Pourtier a été membre du Département Exploitation-Diffusion. Son mémoire, soutenu en 1980*, s’intitulait « Une salle de cinéma doit être bonne pour le cinéma avant d’être une belle salle de cinéma ». Et il y en a tant qui portent son souvenir…
*avec Jean-Charles Edeline, alors président de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français), comme président du jury
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