Disparition d’Aldo Suppo, ancien exploitant de Montélimar

Aldo Suppo en compagnie de son épouse Christiane

L’ancien gérant du Palace de la ville drômoise nous a quittés le 16 septembre. Il venait d’avoir 90 ans. 

Sa fille Florence décrit un passionné qui, dans les années 50 – et en plus de son travail à l’usine –, sillonne les salles des fêtes et bistrots d’Isère en mobylette pour organiser des projections avec son 16 mm. « Et il faisait lui-même les esquimaux glacés qu’il vendait ! » 

Itinérant avant l’heure, Aldo Suppo fait l’acquisition de son premier cinéma, l’Eden à La Tour-du-Pin, toujours en Isère, dans les années 70, avant de saisir, en 1977, l’opportunité d’acheter un cinéma à Montélimar. « Le Palace d’alors avait besoin de bien plus qu’un coup de peinture », note Florence Suppo. 

Dès 1979 et en avance sur la tendance, Aldo Suppo transforme le mono-écran de 800 places (avec balcon et bar), en un trois salles, puis ajoute deux salles supplémentaires dans les années 1990. 

Il y travaille en famille, avec son épouse Christiane, un de leur fils et la petite Florence, ouvreuse dès l’âge de 4 ans, qui a succédé à son père à la tête de l’établissement lorsque ce dernier part à la retraite au début des années 2000…  non sans souligner que « pour rester en vie, il faut garder un pied dans le cinéma ! » 

Le cinéma Le Palace est devenu un complexe de 5 salles dans les années 1990.
Aldo Suppo en compagnie de son épouse Christiane

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