Après 19 années, et d’un commun accord, la filiale du circuit de salles espagnol Ocine, et son directeur général, François-Xavier Menou, ont décidé de mettre un terme à leur collaboration.
Présent au sein de l’entreprise dès sa création, avec l’ouverture du premier cinéma français de Ocine en 2005, François-Xavier Menou aura successivement occupé les fonctions de directeur du cinéma d’Anglet, puis directeur d’exploitation, programmateur et, enfin, directeur général.
Il a ainsi piloté les ouvertures des cinémas d’Anglet en 2005 –, de Béziers en 2010 – depuis acquis par Kinepolis en novembre 2023 –, avant d’accompagner le groupe dans son association avec Youen Bernard sur le projet de Saint-André-de-Cubzac en 2019. Entre 2005 et 2024, François-Xavier aura également supervisé le passage au numérique, et plus récemment la rénovation intégrale du cinéma d’Anglet, désormais équipé en places 100 % premium.
Dans un communiqué commun, François-Xavier Menou remercie la famille Agusti « pour son écoute et sa confiance tout au long de [sa] carrière », l’ensemble des collaborateurs de la maison mère auxquels il restera « très attaché » ainsi que ses équipes dont certains l’accompagnaient depuis 2005. Ocine, qui salue de son côté François-Xavier Menou « pour ces années fructueuses de collaboration, sa rigueur et son implication déterminante dans le succès du groupe en France », indique qu’il ne sera pas remplacé dans ses fonctions.
À compter du 1er juillet, les responsabilités de Bruno Couprie, directeur de Monciné Anglet, seront donc étendues. Youen Bernard assurera la programmation. Enfin, Jordi Agusti, président du groupe Ocine, prendra directement en charge un certain nombre des prérogatives passées de son ancien directeur général. Pour rappel, la maison mère de Monciné, est, avec 27 établissements dans une quinzaine de villes ibériques, le troisième circuit de salles de son pays, et le seul 100 % espagnol.
De son côté, François-Xavier Menou, qui fait partie des associés du Royal de Biarritz récemment rénové, souhaite prendre le temps de la réflexion sur son avenir professionnel, assurément dans l’industrie cinématographique, qu’il entend continuer « à servir et à défendre ».
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