Après 8 mois de travaux et 2,5 millions d’euros de budget, le Klub (du circuit Kinepolis) ouvrait ses portes il y a un an jour pour jour à Metz. 12 mois plus tard, c’est l’heure des premiers bilans.
160 000 spectateurs ont été accueillis au Klub depuis le 30 août 2018. Une réussite. « Avec près de 90 % de films art et essai, nous avons relevé un véritable défi. Pour notre première année, avec 160 000 spectateurs, nous dépassons l’objectif fixé l’an dernier ! », se réjouit l’exploitant du cinéma, Dimitri Fayette. Un succès lié, entre autres, au système de fidélisation mis en place par le cinéma, qui a su porter ses fruits : « Les spectateurs ont été immédiatement nombreux à souscrire à la carte KLUB qui leur donne droit à une tarification très avantageuse ».
En outre, le cinéma se donnait pour but de constituer un lieu privilégié de rencontres, de débats avec auteurs, réalisateurs et interprètes, avec des projections de documentaires, dans le cadre du comité d’animation de la ville et d’une politique d’animation volontariste. Un an plus tard, les faits sont là : entre 7 et 10 manifestations ont été proposées chaque mois.
« J’ai l’habitude de dire qu’il se passe toujours quelque chose au Klub. Ce n’est pas un slogan, cela correspond véritablement à la réalité puisque depuis l’ouverture, nous avons accueilli plus de 90 événements ! »
Dimitri Fayette, directeur du cinéma.
Ainsi, en novembre 2018, le Klub a accueilli la 1re édition du festival « Ma Planète », compétition internationale de films consacrés à la transition écologique et aux relations entre les sociétés humaines et la nature. Et en mai, il a diffusé en direct la cérémonie d’ouverture du 72e Festival de Cannes avec tapis rouge dans le hall d’entrée et projection de courts-métrages réalisés par des étudiants.
Pour rappel, le site de 7 salles, à la programmation à 90 % art et essai, prenait la place du Palace, multiplexe grand public messin. Il s’inscrivait dans la volonté de la ville de restructurer et de remoderniser (accessibilité PMR, adéquation des bâtiments, qualité de la projection…) son paysage cinématographique.
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