L’emblématique complexe cinématographique de la Cité Mariale, fermé depuis le mois de mai, est repris par trois exploitants.
Nouvelle collaboration occitane entre Charles Mascagni (Le Régent de Saint-Gaudens et Le Grand Rio de Lannemezan) et Ludovic Graillat, après Le Grand Palais de Cahors, Les Toiles du Rex de Pamiers et le Cinéma Rex de Luchon. À Lourdes, les deux exploitants aguerris se sont associés à Marine Sans, l’ancienne directrice adjointe du Royal de Biarritz devenant par ailleurs la nouvelle directrice du Cinéma Pax.
Auprès de la Ville de Lourdes, cette dernière affiche son ambition d’inscrire l’établissement « sur le territoire, de nouer des partenariats avec les associations, de travailler avec tous les publics ». Et ceci, avec des tarifs accessibles et une approche événementielle incluant ciné-débats, rencontres avec des réalisateurs et, « possiblement », des retransmissions d’opéras ou d’événements sportifs.
Le Cinéma Pax (trois salles, de respectivement 280, 123 et 80 places), partie intégrante du patrimoine lourdais depuis près de 95 ans, avait suspendu ses séances en mai dernier. Il devrait rouvrir ses portes dès le premier trimestre 2026, « après quelques travaux de rénovation et une remise aux normes », indique le site de la Ville. Il avait accueilli 14 641 spectateurs en 2024.
Pour rappel, Lourdes, peuplée de 13 000 habitants (près de 17 000 dans l’ensemble de l’agglomération), mais recevant la visite d’environ 3 millions de pèlerins annuels, est actuellement également équipé du mono-écran Majestic – dédiée aux films de foi – et du mono-écran généraliste Le Palais, au Palais des Congrès.

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