Cahors accueille un nouveau cinéma

©Antonio Virga Architecte

Le Grand Palais ouvre ses portes ce mercredi 18 décembre après la fermeture ce soir des trois salles de l’ABC. Il est géré par le duo d’exploitants Ludovic Graillat et Charles Mascagni.

Changement de décor à Cahors. La commune du Lot se dote d’un tout nouveau cinéma en ce mois de décembre, implanté sur la place Bessières, en centre-ville. Le Grand Palais abrite sur deux niveaux sept salles climatisées de 69 à 328 sièges pour une capacité totale de 1 054 fauteuils. Toutes possèdent une projection 100 % laser ainsi qu’un son 7.1, à l’exception d’une salle équipée en Dolby Atmos. Cette dernière est d’ailleurs reconnaissable par le revêtement gris de ses sièges, différent du bleu des six autres salles. En outre, le cinéma possède un coin bistrot avec produits locaux ainsi qu’une sorte de mezzanine pour accueillir des expositions temporaires. L’architecture a été confiée à Antonio Virga, novice en matière de cinéma, qui a habillé l’établissement d’une double coque : un revêtement en métal et un autre en brique. Budget total : 6,5 millions d’euros.

L’accès aux salles. ©Le Grand Palais

Ce sont Ludovic Graillat et Charles Mascagni qui se trouvent aux manettes de ce cinéma. Le premier est propriétaire, via la Société cadurcienne d’exploitation, des deux cinémas locaux, l’ABC et le Quercy. Le second exploite les sept salles du Régent à Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Ils se sont associés en 2015 pour racheter à Véo Cinémas le fonds de commerce du Quercy, puis plancher sur un nouveau projet, l’extension de l’ABC, un temps évoquée, ayant été abandonnée. « Nous sommes deux indépendants avec une vision similaire de l’exploitation, explique Ludovic Graillat. Nous sommes loin des pratiques de programmation des grands circuits avec un accent sur l’art et essai et sur l’animation. » À raison de quatre à cinq séances par jour, le duo entend faire la part belle à la diversité mais vise également le classement et les labels.

©Le Grand Palais

Avec la fermeture ce soir des trois salles de l’ABC, les deux exploitants se retrouvent avec huit écrans répartis dans la ville. « Le Quercy ne ferme pas mais ne sera que ponctuellement ouvert pour accueillir des débats et des animations liés au patrimoine. » Alors qu’ils réalisaient autour de 125 000 entrées dans l’ancienne configuration, les associés tablent désormais sur 175 000 tickets, avec, à terme, l’objectif des 200 000.

©Antonio Virga Architecte