Un internaute sur deux désormais abonné SVOD

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D’après le nouveau baromètre de la Hadopi consacré à la consommation de biens culturels dématérialisés, 49 % des usagers d’internet sont abonnés à un service de SVOD en 2021. Leur part était de 22 % en 2018 et de 36 % en 2019. Quant au piratage, il est pratiqué par plus d’un quart… 

Après la hausse de 2020 – liée notamment à la crise sanitaire et au développement des pratiques en ligne ainsi que celui de nouvelles offres SVOD –, le taux de consommateurs de biens culturels dématérialisés en général se stabilise en 2021. Il concerne 83 % des internautes*, soit près de 43 millions de consommateurs.

Évolution depuis 2011 du taux de consommation globale de biens culturels dématérialisés au cours des 12 derniers mois
Base : Internautes de 15 ans et plus ┃Source : Hadopi.

Si la progression de la SVOD ralentit en 2021, le multi-abonnement se développe, le plus souvent associé à une offre de musique ou de TV payante (23 % des internautes, +6 points en deux ans). 

De quoi, en toute logique, augmenter aussi le panier moyen mensuel consacré aux biens culturels dématérialisés qui atteint 31 € cette année, soit 1 € de plus par rapport à 2020 et 7 € de plus comparé à 2018.

Le trio de tête des biens les plus consommés demeure le même depuis 2014 : environ un internaute sur deux consomme des films (52 %), de la musique (51 %) et des séries TV (48 %).

Parallèlement, 27 % des internautes déclarent recourir au piratage. Les pratiques de consommation illicite gardent sensiblement leur niveau de 2020, mais se concentrent particulièrement sur la musique et surtout le sport, « certainement en lien avec la reprise des compétitions sportives », commente la Hadopi qui observe par ailleurs aussi une progression des « profils illicites réguliers ». Cette année, 15 % des internautes (+3 points) recourent aux sites illicites autant ou plus souvent qu’aux services légaux ; 12 % des internautes ont des pratiques illicites occasionnelles (-2 points), consommant généralement le contenu culturel de manière de manière légale. 

En parallèle, la Hadopi prend acte du développement des pratiques alternatives de détournement, comme le partage des codes d’accès à une offre légale en dehors de son foyer (38 %) ou l’usage de VPN** (7 %) ou d’un DNS alternatif (19 %) pour accéder à des noms de domaine bloqués par le fournisseur d’accès internet suite à une action en justice d’un ayant droit.

*de 15 ans et plus
**Virtual Private Network

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