Warner Bros. a dessiné les contours d’une programmation aussi riche que variée. La major mise sur un éventail de projets, allant d’une grande adaptation française aux blockbusters de super-héros, en passant par l’horreur et des films d’auteurs internationaux.
En ouverture de sa présentation au Grand Rex, Warner et ses équipes ont tenu à saluer chaleureusement le travail de sa directrice des ventes Cristina Batlle, qui quittera bientôt ses fonctions, pour diriger dès la rentrée la nouvelle filiale distribution de Studio TF1.
C’est ensuite le réalisateur Éric Besnard qui a présenté le premier film du programme. Positionné comme le grand film historique français de cette fin d’année – dans la lignée des succès populaires Simone (2022) et Bernadette (2023) – Jean Valjean (19/11) est décrit par Olivier Snanoudj, vice-président de la distribution France, comme une œuvre « à la fois intimiste et d’aventure ». Le réalisateur a souligné son casting « d’acteurs forts » – Grégory Gadebois qu’il retrouve pour la quatrième fois, mais aussi Isabelle Carré et Alexandra Lamy – pour interpréter les « personnages iconiques » créés par Victor Hugo. Après la diffusion de quatre extraits exclusifs, la major a confirmé avoir déjà contacté les enseignants pour préparer des séances scolaires, dossier pédagogique à l’appui.
Juste avant, le 24 septembre, le public découvrira Une bataille après l’autre, le « blockbuster d’auteur » de Paul Thomas Anderson, porté par un casting prestigieux – Leonardo DiCaprio, Benicio Del Toro, Sean Penn – et dont des images exclusives ont été révélées.
Du côté du label de genre New Line Cinema, l’horreur et l’action seront à l’honneur fin 2025. Dès le 6 août, les spectateurs découvriront Évanouis (Weapons) de Zach Cregger, le réalisateur remarqué de Barbarian. Le 10 septembre, Conjuring : L’Heure du jugement marquera la fin des aventures des époux Warren. Enfin, le 22 octobre, Mortal Kombat II de Simon McQuoid arrivera sur grand écran, une première pour cette nouvelle adaptation du jeu vidéo culte, dont le volet initial était sorti en streaming durant la pandémie.
L’année 2026 s’annonce tout aussi ambitieuse. Au premier trimestre, la réalisatrice Rachel Lang (Mon légionnaire) présentera, en collaboration avec la société de production française Nolita, le thriller Mata, avec Eye Haïdara dans le rôle d’une agente de la DGSE, aux côtés de Joséphine Japy et Raphaël Personnaz. Le public familial ne sera pas en reste avec Le Chat chapeauté (The Cat in the Hat, adapté du livre du Dr. Seuss) d’Alessandro Carloni et Erica Rivinoja, premier film du nouveau label Warner Pictures Animation, prévu pour le 25 février. La bande-annonce a révélé les personnages des « Trucs », dont le langage corporel a été imaginé par Christopher Scott, le chorégraphe de Wicked. Le mois sera également marqué par une relecture plus sulfureuse des Hauts de Hurlevent (18/02) par Emerald Fennell, avec Margot Robbie, suivie le 4 mars par The Bride !, le deuxième réalisation de Maggie Gyllenhaal, qui met en scène la fiancée de Frankenstein et décrit comme une œuvre « punk rock » au casting impressionnant, incluant Jessie Buckley et Christian Bale.
En préparation pour la suite de 2026, Warner a également confirmé le prochain film d’Alejandro G. Iñárritu avec Tom Cruise, ainsi que le très attendu troisième opus de la saga Dune de Denis Villeneuve.
Point d’orgue de la journée, la venue remarquée de James Gunn, réalisateur de Superman (9 juillet), et de son producteur Peter Safran, au terme de leur tournée européenne. Les deux directeurs du label DC Studios, restructuré il y a deux ans, ont partagé leur vision : « C’est une première pour un réalisateur d’être directeur d’un studio. C’est l’occasion de faire les choses différemment et de revisiter les superhéros de façon plus personnelle », a expliqué James Gunn. DC poursuivra 2026 avec Supergirl: Woman of Tomorrow, daté au 24 juin, et le film d’horreur Clayface, prévu pour le 9 septembre 2026, dont le tournage vient de commencer. « Plus que jamais, l’expérience cinéma est importante car elle est le remède à l’isolement. Pour moi, garder vivante la flamme de l’expérience cinéma est la première des priorités », a conclu Peter Safran.
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