Quentin Tarantino l’exploitant, part II

Quentin Tarantino lors de la 73ème cérémonie des BAFTA à Londres, février 2020. © Future-Image/Zuma Press/Bestimage

Le cinéaste, déjà propriétaire de New Beverly depuis 2007, a révélé avoir fait l’acquisition d’un second cinéma indépendant phare de Los Angeles.

Le Vista Theatre du quartier Los Feliz, mono écran historique de 400 fauteuils, inauguré en 1923, est passé au porno softcore dans les années 1980 puis s’est spécialisé en gay porn durant deux décennies, avant de devenir un cinéma art et essai des plus tendances de la Cité des anges. Il n’a pas encore repris les séances depuis le feu vert des autorités californiennes, mais devrait rouvrir ses portes vers la fin d’année. 

« Nous avons affiché complet à toutes les séances à la réouverture du New Beverly en juin », s’est réjoui Quentin Tarantino, qui en assure lui-même la programmation dédiée au cinéma de répertoire – et exclusivement sur support pellicule ! – avant de révéler avoir acheté son second cinéma. L’annonce est intervenue lors d’un podcast, alors que le cinéaste assure la promotion de son premier roman, inspiré de… Once Upon a Time… in Hollywood. « Mais il ne s’agira pas d’un cinéma de reprises », a déclaré Tarantino à propos du Vista Theatre, « nous y montrerons aussi des inédits aussi ».

Un second pas donc dans l’exploitation pour la réalisateur culte qui, comme toujours, n’élude pas la polémique : « Certes je n’aime jamais qu’un cinéma baisse le rideau, mais certains de ces exploitants qui ferment le méritent vraiment. Certains circuits ont de toute façon enlevé toute spécificité aux films », estime Tarantino, avant de prophétiser que l’avenir appartient aux cinémas spécialisés de caractère.

Le Vista Theatre, situé sur Sunset Drive à Los Angeles © capture Maps
Quentin Tarantino lors de la 73ème cérémonie des BAFTA à Londres, février 2020. © Future-Image/Zuma Press/Bestimage

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