Le décret confirmant la troisième phase du déconfinement est paru ce matin, levant totalement les restrictions de jauges.
Retour à 100 % ! Après un mois et demi à jauges réduites – 35 % du 19 mai au 9 juin puis 65 % depuis –, les salles de cinéma sont enfin libérées des limitations, en adéquation avec la feuille de route présentée par Emmanuel Macron début mai. Avec la fin du couvre-feu effective depuis le 19 juin, les exploitants vont à nouveau opérer normalement, à l’exception de ceux des Landes, la préfecture maintenant le régime actuel jusqu’au 6 juillet en raison du variant Delta. Il est important de rappeler que chaque préfet peut, dans tout ou partie du département, décider de prendre des mesures restrictives si la situation l’impose. En revanche, le port du masque à l’intérieur de l’établissement reste obligatoire sur tout le territoire pour les spectateurs de plus de 11 ans – et recommandé pour les plus de 6 ans –, avec la possibilité de l’enlever temporairement pour consommer de la confiserie.
Concernant l’accueil des scolaires et périscolaires, c’est le protocole du Ministère de l’Éducation nationale qui continue à s’appliquer, précise la FNCF, à savoir une distanciation physique d’un fauteuil entre chaque élève ou accompagnant. Par ailleurs, l’accueil de plusieurs classes différentes est autorisé à condition d’éviter le « brassage » des élèves dans les circulations et dans la salle. La réception des publics jeunes hors scolaires (centres aérés, centres de vacances, etc.) peut, en revanche, se faire dans les conditions similaires au grand public.
Ce « retour à la normale » intervient dans une période cruciale pour l’exploitation : le début de la Fête du Cinéma. La manifestation, qui se déroule du 30 juin au 4 juillet, concentre énormément d’attentes chez les professionnels qui espèrent qu’elle lancera pour de bon la saison, après un démarrage encourageant. Suivra un début d’été assez intense, entre le Festival de Cannes et ses nombreuses sorties simultanées – Annette ou encore Benedetta –, et les grosses productions internationales (Black Widow, Fast & Furious 9) et françaises (Kaamelott, OSS 117), qui mèneront un marché qui s’annonce riche en diversité.
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