Réclamée par la FNCF, c’est aujourd’hui une pétition en ligne qui demande au gouvernement d’autoriser l’organisation des séances scolaires.
Le reconfinement imposé sur l’ensemble du territoire depuis vendredi a forcé les salles à baisser de nouveau le rideau, sans avoir la possibilité d’accueillir du public quel qu’il soit. Pour autant, les établissements scolaires ont eux repris une activité, accueillant depuis ce lundi leurs élèves, qui ont même le droit d’exercer des activités sportives en intérieur et en extérieur. Dès l’annonce du confinement et de la fermeture des cinémas, la FNCF s’est mobilisée pour que les séances scolaires et péri-scolaires puissent quand même se tenir, d’autant que cette fois, les salariés des cinémas ont le droit d’être présents sur leur lieu de travail. Si rien n’a été acté depuis, cette situation a poussé certains exploitants à agir ce week-end, notamment Aurélie Delage, directrice du Cinescope Megarama à Garat et coprésidente de la branche de la moyenne exploitation de la FNCF, à l’origine du lancement d’une pétition. « Les écoles sont ouvertes et les sorties à la piscine autorisées ! (alors que ces établissements sont fermés au public). Nous demandons donc la possibilité d’accueillir uniquement et dans le respect des protocoles sanitaires ce public scolaire », est-il écrit en amont du texte adressé au ministère de la culture et à Emmanuel Macron.
« L’éducation à l’image doit pouvoir se faire en salle et non sur petit écran, il en va de la survie de nos salles dans les années à venir. »
« Le 3e trimestre des dispositifs École, Collège et Lycéens et apprentis au cinéma a tout simplement été supprimé en raison du 1er confinement. Nos salles ont depuis réorganisé leur planning de séances et investi financièrement pour répondre pleinement aux dernières mesures et accueillir les écoles dès la rentrée. Nous recevons des messages de soutien de la part des enseignants depuis plusieurs jours. Pour eux, pour nous, ces actions d’éducation à l’image sont un axe important de la culture envers les jeunes, de la maternelle au lycée (même si ce mot semble tabou dans les derniers discours politiques) », poursuit le communiqué. « L’éducation à l’image doit pouvoir se faire en salle et non sur petit écran, il en va de la survie de nos salles dans les années à venir. »
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