Le Festival du cinéma américain de Deauville (1er au 10 septembre) accueillera, pour la troisième année, une sélection exclusive d’œuvres françaises en première mondiale, dont une série.
Après ses jurys et sa compétition, la manifestation annonce donc sa fenêtre sur le cinéma français. Particulièrement sensible au « dialogue silencieux et secret qui circule entre les cinéastes de France et des États-Unis », Bruno Barde a sélectionné trois réalisations qui témoignent des valeurs de transmission de partage, « tout particulièrement avec l’opus franco-américain de Judith Godrèche », précise le directeur du festival.
- Captives d’Arnaud des Pallières (Wild Bunch Distribution, sortie le 7 février 2024)
avec Mélanie Thierry, Josiane Balasko, Carole Bouquet, Marina Foïs, Yolande Moreau
Paris, 1894. Qui est Fanni qui prétend s’être laissée enfermer volontairement à l’Hôpital de la Salpêtrière ? Cherchant sa mère parmi la multitude de femmes convaincues de « folie », Fanni découvre une réalité de l’asile toute autre que ce qu’elle imaginait, ainsi que l’amitié inattendue de compagnes d’infortune. Le dernier grand bal de la Salpêtrière se prépare. Politiques, artistes, mondains s’y presseront. Dernier espoir d’échapper au piège qui se referme…
- Icon of French Cinema de Judith Godrèche (série)
avec Judith Godrèche, Tess Barthélémy, Liz Kingsman, Gina Cailin, Alma Struve, Carole Bouquet
Judith Godrèche, qui joue son alter ego fictif, rentre à Paris après dix années d’exil à Hollywood dans l’intention de faire son grand retour. Hantée par son passé, Judith doit affronter les réalités de son ambition personnelle et de son angoisse maternelle avec humour et désillusion.
- Les Derniers Hommes de David Oelhoffen (Tandem, 29 novembre 2023)
avec Andrzej Chyra, Guido Caprino, Nuno Lopes, Arnaud Churin
9 mars 1945. L’armée japonaise lance un assaut foudroyant contre les garnisons françaises en Indochine. Traquée par l’ennemi nippon, une colonne de légionnaires, déjà affaiblis par l’alcool et les maladies tropicales, s’élance au cœur de la jungle pour rallier les bases alliées à plus de 300 km…
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