Le CNC publie une étude sur l’évolution de l’offre de films en salles

À l’occasion du 74e Congrès de la FNCF, le CNC a publié une étude sur l’évolution de l’offre de films en salles.

Comment l’offre a-t-elle évolué ces dix dernières années ? Sur la période 2009-2018, le CNC constate une progression générale du nombre de films inédits de 16 %, avec un pic à 716 films en 2016. Toutefois, depuis trois ans, on observe un certain recul de la production ; on dénombre ainsi 684 films en 2018, soit 32 de moins qu’en 2016. Cette augmentation du nombre de films se vérifie dans le monde : en 2018, plus de 700 films ont été produits au Royaume-Uni (+284 en dix ans), aux États-Unis (+201 en dix ans) et en Espagne (+183 en dix ans). Avec seulement 96 films produits de plus en dix ans, la France est l’un des pays où le nombre de films a le moins augmenté.

À quoi ressemblent aujourd’hui les films que l’on peut voir en salles ? Entre 2009 et 2018, une baisse du nombre de comédies dramatiques et de comédies a été constatée au profit des drames et des documentaires, qui représentent respectivement 40 % et 29 % de l’augmentation du nombre de films. En outre, ce sont les films de 50 000 entrées qui connaissent la plus forte progression, tandis que les films de plus d’un million d’entrées chutent (-12 en dix ans). De plus, l’augmentation du nombre de films concerne avant tout les plus petites combinaisons de sorties (entre 25 et 79 copies).

Si les films américains bénéficient de combinaisons de sorties deux fois plus importantes et représentent la plus forte augmentation de ces combinaisons de sorties, l’exposition des films français s’améliore ; en effet, près de 60 % de l’augmentation de l’exposition des films se fait au bénéfice des films français agréés. En dix ans, le nombre de séances a augmenté de 25 %, soit 1,7 million de séances supplémentaires, dans un parc qui compte 504 écrans supplémentaires ; 45 % de ces séances supplémentaires sont au bénéfice des films français. 

En 2018, les films inédits occupent 32 % des écrans et plus de 40 % des écrans pendant onze semaines, contre six il y a dix ans. Enfin, si l’offre reste stable de juin à septembre, on dénote une augmentation du nombre de films aux mois de janvier, mars, mai, octobre et novembre.

L’ensemble de l’étude est à retrouver ici.

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