Les ressources humaines et la transition écologique seront davantage abordés pour la nouvelle promotion. Les candidats ont encore un mois pour s’inscrire.
Tirer des enseignements pour adapter la formation. C’est ainsi que l’on peut résumer la réflexion qui a animée la Fémis au sortir de la crise sanitaire, concernant sa certification professionnelle de directeur d’exploitation cinématographique (titre de niveau 7). « La période Covid a eu des impacts évidents sur les méthodes de travail, auxquelles se sont ajoutées les conséquences de la guerre en Ukraine et une fréquentation fluctuante. Il nous fallait donc tenir compte de cette nouvelle réalité pour adapter notre formation », explique Luigi Magri, chef de projet formation professionnelle.
S’appuyant sur la documentation de la FNCF, d’Audiens ou encore du CNC, la Fémis a donc choisi de renforcer les modules afférents aux ressources humaines et à la transition écologique. Des évolutions conduites en collaboration avec la Fédération, le Scare, l’ADRC et autres, qui ont permis à l’école d’obtenir le renouvellement de son titre (équivalent bac+5) pour une durée de 5 ans. Concrètement, le nombre d’heures consacrées au module RH va doubler pour la prochaine promotion (juin 2024/novembre 2025), qui va notamment se pencher sur la définition d’une stratégie RH, le recrutement, et renforcer significativement la gestion du personnel (rythme, congés, promotion, anticipation et gestion de la conflictualité, harcèlements moral, VHSS..) ou encore l’inclusion notamment pour les personnes en situation de handicap.
Le volet transition écologique est, lui, davantage transversal, puisqu’impactant différents aspects de la direction d’un cinéma. Seront ainsi abordés aussi bien les obligations générales (dont le décret tertiaire) que des enjeux plus locaux (programmation plus économique, tri), inspirés, entre autres, des récentes chartes. « La formation n’apporte pas des solutions mais entend faire réfléchir le stagiaire et le pousser à se poser les bonnes questions, pour qu’il soit en mesure d’appréhender ces problématiques, avec son équipe tout comme avec les pouvoirs locaux et le public », poursuit Luigi Magri.
Pour l’année 2024/2025, la formation dure 383 heures contre 350 auparavant. L’ensemble du programme est disponible sur le site de la Fémis et les professionnels (responsables d’établissement ou adjoints) qui souhaitent candidater (12 places) ont jusqu’au 12 février pour déposer leur dossier. Pour rappel, le coût de formation, de 9 800 €, peut être pris en charge partiellement par l’Afdas et autres Opco, la Fémis accompagnant également les candidats dans leurs recherches de financement.
Toutes les infos sur la formation et inscriptions via ce lien.
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