À quelques heures du vote par le Parlement du projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19, la FNCF apaise la polémique suscitée par l’article 21 sur la modification exceptionnelle de la chronologie des médias.
La Fédération des exploitants français a eu l’assurance de Dominique Boutonnat, président du CNC – confirmée par le communiqué du Centre de ce jour –, qu’il s’attachera à prendre les éventuelles mesures de dérogation* « avec discernement et au cas par cas, sans jamais obérer l’avenir des salles de cinémas et à revenir à une application stricte des textes après cette crise ».
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Dans le prolongement de la mobilisation, « si tout doit être fait aujourd’hui pour vaincre l’épidémie et ses conséquences », la FNCF souhaite entamer dès maintenant « des discussions constructives » avec l’ensemble des organisations des distributeurs-éditeurs de films et le CNC, « pour envisager demain la réouverture des salles de cinéma pour le plus grand plaisir des spectateurs ». La Fédération appelle ainsi les salles à soutenir, lors de leur réouverture, les films qui étaient à l’affiche le 14 mars pour leur permettre de poursuivre leur carrière en salle avec succès. Dans cet esprit, la FNCF annonce qu’elle organisera très bientôt une réunion, à distance, avec les distributeurs-éditeurs de films, « les premiers partenaires des salles ».
La Fédération conclut son communiqué avec un message de solidarité adressé à tous les exploitants qui affrontent aujourd’hui de nombreuses difficultés, remerciant « les spectateurs, mais aussi l’ensemble des professionnels du cinéma, de leur attachement au cinéma en salle », et réitérant son soutien « à tous nos concitoyens qui affrontent cette crise avec courage ».
*pour les films à l’affiche le jour de la fermeture des salles le 14 mars et pour la durée de cette période exceptionnelle.
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