La commission départementale d’aménagement cinématographique de Haute-Garonne a validé le projet proposé pour l’éco-quartier de La Cartoucherie.
Le cinéma de 4 salles et 400 places s’insère dans un écoquartier, né de la requalification d’une friche industrielle à l’ouest du centre-ville, destiné à devenir « le plus grand tiers-lieu de Toulouse, qui commence déjà à vivre et dans lequel on sent une attente de cinéma », se réjouit Jean Villa, le directeur de Véo Cinémas, porteur du projet. Le site prendra forme dans un bâtiment qui, comme son nom l’indique, fabriquait cartouches et obus, dans le cadre d’une rénovation « menée avec la vertu du réemploi », notamment en conservant les murs et la charpente. Le chantier sera mené, comme l’ensemble des projets de Véo exploitation, par ID Ciné, ici en collaboration avec le cabinet Compagnie architecture.
« Les spectateurs seront les habitants du coin », augure Jean Villa, décrivant un écoquartier qui a troqué la logique du flux automobile contre les mobilités douces (vélo, tramway…). Ainsi, Véo Grand-Central Colomiers, 10 km plus à l’ouest, et Véo Muret, 20 km au sud, ne devraient pas souffrir de migration de public, chaque cinéma ayant été établi dans une ZIC* spécifique. « Véo Cartoucherie attirera à l’échelle du quartier, il sera le cinéma de proximité de la rive gauche de Toulouse. » En outre, il bénéficiera de la proximité immédiate de la grande halle (le lieu qui avait abrité le projet éphémère de la Forêt électrique en 2018), devenue un gros pôle restauration « qui créera une bonne alchimie avec le cinéma ».
La Cartoucherie qui, à l’image des autres sites Véo, proposera une programmation familiale tout en restant art et essai, vise une ouverture pour fin 2024, ainsi que 110 000 à 120 000 spectateurs annuels.
*zone d’influence cinématographique
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