Suite aux récentes propositions du président Donald Trump pour soutenir l’industrie cinématographique américaine, dont des droits de douane à hauteur de 100 % sur tous les films entrant sur le marché, la fédération des cinémas américains a pris la parole.
Dans les journées qui ont suivi les annonces de Donald Trump, l’acteur Jon Voight – qui fait partie des ambassadeurs hollywoodiens du président – et son partenaire de production Steven Paul ont rencontré le dirigeant pour détailler leur plan de sauvetage. Ce dernier inclut – sans s’y limiter – l’instauration de droits de douane « dans certaines circonstances limitées », des incitations fiscales fédérales pour maintenir la production et la postproduction sur le sol américain, ainsi que des soutiens aux investissements pour les sociétés de production… et les cinémas. Un point auquel aura été particulièrement sensible Cinema United (ex-Nato).
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Pour l’organisme représentant l’exploitation américaine, « les récents efforts visant à renforcer [notre] industrie du divertissement filmé » sont d’autant plus bienvenus qu’ils s’accompagnent donc d’initiatives destinées à « créer les belles salles de la prochaine génération. Les propositions qui valorisent le travail acharné des exploitants auront un impact positif et significatif dans les communautés de tout le pays ».
Et s’il tient à rappeler que « l’exploitation cinématographique n’est pas une industrie hollywoodienne, mais une industrie de proximité », Cinema United s’engage à collaborer avec l’administration, le Congrès « et toutes les parties prenantes partageant l’objectif de garantir que nos salles locales conservent leur importance économique et culturelle ».
À noter que la Motion Picture Association n’a pour l’heure publié aucune déclaration, mais son PDG Charles Rivkin est en discussions avec les principaux dirigeants de studios…
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