En octobre, la fréquentation atteint son deuxième meilleur niveau depuis la réouverture

D’après les estimations publiées par le CNC, 14 millions de spectateurs sont allés dans les salles obscures de l’Hexagone le mois dernier, octobre étant toujours l’un des meilleurs mois de l’année.

Deuxième meilleure performance depuis la réouverture après juillet (14,31 millions de tickets) et surtout depuis février 2020 (17,6 millions) pour la fréquentation d’octobre 2021. 14 millions d’entrées ont en effet été enregistrées dans les cinémas français sur la période, soit 60 % de plus qu’octobre 2020, qui représentait alors le plus haut niveau depuis la reprise de juin 2020. Si cela reste inférieur de 30 % à octobre 2019, ce résultat montre que le grand public retrouve petit à petit le chemin de la salle, puisqu’à l’exception d’août, la barre des 10 millions d’entrées a été à chaque fois franchie depuis le début de l’été.

Un mois d’octobre 2021 très largement dynamisé par la sortie, le 6, du nouveau James Bond, Mourir peut attendre. 3 millions d’entrées ont été générées par la dernière mission de l’agent 007, depuis devenu le premier succès de l’année en France. Il est suivi par Dune, de Denis Villeneuve, et son 1,1 million de spectateurs, puis Venom : Let There Be Carnage avec 1 million de billets ; les trois blockbusters américains pèsent pour près de la moitié du marché. Trois autres titres ont franchi la barre du demi million de billets sur le mois : Eiffel, production Pathé, affiche 963 000 tickets, Le Loup et le lion, chez Studiocanal, cumule 622 000 billets, tandis que le film d’animation La Famille Addams 2, lancé par Universal, compile 552 000 entrées. Au total, 59 films inédits ont été projetés en salles, soit 15 films en moyenne par semaine pour des résultats bien plus compliqués s’agissant des œuvres plus art et essai.

Depuis la réouverture, le CNC estime que près de 61 millions de personnes sont retournées au cinéma (-6,7 % par rapport à 2020 qui englobait les chiffres de janvier et février, précédant le début de la crise). Les films français représentent 41,6 % de part de marché contre 40 % pour les américains.