Box-office 1er jour : La Vie pour de vrai convainc timidement

Loin de rééditer les performances des précédentes, la nouvelle comédie de Dany Boon prend la tête des nouveautés de la semaine, devant Evil Dead Rise.

Retour aux sources mitigé pour Dany Boon : La Vie pour de vrai démarre en effet légèrement mieux que le tout premier film de l’acteur/réalisateur, La Maison du bonheur, qui affichait 37 000 entrées en 2006… via 407 cinémas (contre 702 copies). Un lancement qui, même avec les avant-premières (environ 80 000 spectateurs), reste loin des autres comédies du cinéaste, dont les derniers Raid Dingue (181 000 tickets en 2017 sur 770 copies) et La Ch’tite famille (559 000 billets en 2018 sur 843 sites). À noter qu’il s’agit du 8e démarrage de l’année pour un film français, AP comprises, derrière Mon crime, qui a pu dépasser le million d’entrées. À voir si Dany Boon suivra le même chemin, les échos du public étant pour l’heure partagés avec une note de 3 sur AlloCiné.

Deuxième, Evil Dead Rise terrifie 26 000 amateurs mercredi et près de 40 000 avec les AP. Il s’agit donc du deuxième meilleur lancement pour un film d’horreur en 2023 derrière Scream VI. Parmi d’autres titres également interdits aux moins de 16 ans, le thriller d’épouvante de Metropolitan démarre entre le Evil Dead de 2013 (45 500 entrées) et le Scream de 2022 (34 000).

Lancement compliqué pour La Plus Belle pour aller danser qui attire seulement 5 curieux par séance pour un total au mercredi de 6 000 spectateurs. Avec 9 000 entrées en incluant les AP, la comédie de Victoria Bedos signe un démarrage inférieur à Mon héroïne de Noémie Lefort (environ 13 000 tickets), autre production française distribuée par Universal. 

L’Ours d’or de la Berlinale 2023, Sur l’Adamant, largue les amarres calmement avec quelque 7 500 curieux captivés, avec les AP. Sur un nombre de copies similaires, c’est bien loin des 23 000 entrées d’Être et avoir, le docu de Nicolas Philibert sorti en 2002 et qui avait cumulé plus de 1,8 million de tickets. C’est tout de même supérieur à De chaque instant (3 700 en 2018) et La Maison de la radio (4 000 en 2013), ses deux précédents films, distribués également par Les Films du Losange et qui avaient franchi les 100 000 billets.

Chez Condor, La Conférence, centré sur la Solution finale, capte plus de 7 000 cinéphiles, inférieur donc aux démarrages de L’Ombre de Staline (10 400 en 2020) et Cœurs ennemis (9 600 en 2019), autres drames historiques accompagnés par le distributeur.

Côté Bac, Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand débute en dessous des Pires de Lisa Akoka et Romane Gueret (8 500 billets l’an passé). Même tendance pour La Dernière Reine chez Jour2Fête par rapport aux Leçons persanes (7 650 entrées en 2020 mais sur deux fois plus de copies).