Arizona projette son line-up des 12 prochains mois

La Mère de tous les mensonges © Insight Films JPG

En attendant la sortie le 4 octobre prochain de L’Autre Laurenz de Claude Schmitz, avec Olivier Rabourdin, la société de distribution annonce 5 titres inédits qui prolongent son line-up jusqu’à août 2024.

Présenté comme « un conte d’été avec des princesses pas tellement en détresse », Les filles vont bien est le premier long métrage de l’Espagnole Itsaso Arana, co-scénariste et interprète du rôle-titre de Eva en août de Jonás Trueba (sorti en août 2020 par le même Arizona). Le film prévu au 29 novembre 2023 suit un groupe de jeunes femmes réunies dans une maison à la campagne pour répéter une pièce de théâtre. À l’abri de la chaleur estivale écrasante, elles partagent leurs savoirs sur l’amitié, le jeu, l’amour, l’abandon et la mort, avec le secret espoir de devenir meilleures.

Suivra, le 7 février 2024, un autre premier long métrage signé par une femme, cette fois la Mongole Lkhagvadulam Purev-Ochir. Après son Lion d’Or du court-métrage reçu à la Mostra de Venise 2022, la réalisatrice va présenter City of Wind en compétition Orizzonti à la Mostra 2023, dans lequel elle suit un jeune chaman de 17 ans, pris entre ses études, l’esprit de ses ancêtres et… la jeune Marla. 

Après ses prix cannois (Prix de la mise en scène à Un Certain Regard, Œil d’or du meilleur documentaire), La Mère de tous les mensonges de la Marocaine Asmae El Moudir est daté au 15 mai 2024. Cherchant à démêler un tissu de mensonges familiaux, la cinéaste y reconstitue avec une maquette et des figurines le quartier de son enfance à Casablanca. À travers sa propre histoire et celle de ses proches, émergent les blessures d’un pays et se révèle l’Histoire oubliée du Maroc.

In Water, la nouvelle réalisation de Hong Sang-soo – et présentée comme « le film le plus intime du maître coréen » – est daté au 26 juin 2024. On y suit un jeune acteur qui réalise un film sur une île rocheuse, et auquel l’inspiration manque…   

Enfin, le 24 août 2024 sortira Saravah de Pierre Barouh, un documentaire inédit réalisé par le parolier, compositeur et producteur, trois ans après le succès international de sa “Samba Saravah” popularisée par Un homme et une femme. Synopsis : Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères de la samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.

La Mère de tous les mensonges © Insight Films JPG

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