Le coup de cœur des 11es Rencontres des Côtes de Bretagne

Crescendo © Bodega Films

Crescendo de Dror Zahavi, que Bodega sortira le 6 juillet, a été élu par les exploitants qui se sont retrouvés à Dinard du 14 au 18 juin.

Parmi la vingtaine de films proposés en avant-première par l’association La Règle du jeu pour son rendez-vous de juin, c’est donc Crescendo qui a remporté la plus grande adhésion des professionnels présents. Réalisé par le germano-isrélien Dror Zahavi, le film retrace la création d’un orchestre réunissant de jeunes Palestiniens et Israéliens. Tensions, conflits, histoires d’amour poignantes, le tout sublimé par la musique : cette histoire suscite en effet une émotion de chaque instant et qui va… crescendo. Et s’il délivre une indispensable réflexion sur le présent et le passé, sur la transmission et la réconciliation, Crescendo est voué à toucher un large public, qu’il devrait entraîner comme il a su toucher celui de Bretagne mais aussi des différents festivals où il a été montré. Avant ce Coup de cœur des exploitants à Dinard, le film a été distingué du Prix du public au festival du film allemand de Ludwigshafen, à celui du film juif de San Diego, au festival Version Originale ou encore celui de Gaillac. Bodega Films sortira Crescendo le 6 juillet prochain sur 80 copies environ, soutenu par un gros partenariat avec France Musique.

Les 11es Rencontres des Côtes de Bretagne qui se sont achevées samedi ont réuni 260 participants à l’Émeraude cinémas de Dinard, soit un record d’affluence pour des rencontres ayant lieu en juin. La programmation a fait la part belle à des films d’auteurs à la fois exigeants et fédérateurs, dont Le Petit Nicolas – Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?, un jour avant qu’il ne soit consacré au festival du film d’animation d’Annecy, mais aussi L’École est à nous de Alexandre Castagnetti, Reprise en main de Gilles Perret, Les Volets verts de Jean Becker, L’Astronaute de Nicolas Giraud ou Le Tigre et le Président de Jean-Marc Peyrefitte pour ne citer qu’eux… en présence de leurs réalisateurs avec lesquels les professionnels ont pu dialoguer en toute convivialité. Sans oublier la projection de la Palme d’or, Sans filtre, dans un contexte bien plus serein mais non moins marin que celui de Cannes. 

Crescendo © Bodega Films