Depuis mercredi 5 mars, le cinéma exploité par Vincent Aurouze dispose d’une cinquième salle.
Le complexe de quatre salles qui a succédé au mono-écran Le Vauban de la ville haute-alpine en 2019 élargit son offre, notamment vers l’art et essai. Grâce à sa nouvelle salle de 81 fauteuils, implantée dans le hall de 400 m² initialement prévu pour installer un restaurant sur deux étages, Le Cosmo espère retrouver l’équilibre économique qu’il a perdu avec la crise sanitaire. Car malgré une bonne fréquentation annuelle (85 000 spectateurs en 2024), « le cinéma n’était pas viable en l’état, à cause de l’augmentation des charges et le remboursement des crédits. Nous avions besoin de trouver une solution », révèle Vincent Aurouze.
Alors que le Cosmo se tenait éloigné de l’art et essai pour ne pas concurrencer son voisin L’Eden (88 fauteuils), la perspective de la fermeture du mono écran suite à la dissolution de la MJC délégataire, l’a amené, avec l’appui de la mairie, à repenser sa programmation. Finalement, une mobilisation des Briançonnais a conduit la municipalité à reprendre L’Eden en régie directe. Malgré cet imprévu, Vincent Aurouze compte passer le cap des 100 000 entrées : « Nous avons de bons signaux quand même, et nous remarquons une bonne fréquentation sur les séances art et essai, qui représenteront à terme 20 à 25 % de notre programmation. »

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